Visé par une affaire de corruption, Nasser Al-Khelaïfi aurait versé de l’argent à Jérôme Valcke pour l’obtention des droits TV. L’ancien secrétaire général de la FIFA a répondu à ces accusations.
C’est une affaire dont se serait bien passée Nasser Al-Khelaïfi. Dans le viseur de la FIFA et des autorités suisses, le dirigeant qatari est sous le coup d’une enquête pour une affaire de corruption. En sa qualité de directeur de beIN Media Group, le président du PSG aurait versé une importante somme d’argent à Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la FIFA, afin d’obtenir les droits de diffusion des Coupes du monde 2026 et 2030 pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Interrogé dans les colonnes de L’Équipe, Jérôme Valcke semble outré de ses accusations qu’il dément formellement.
« Je voudrais tout simplement dire que ce n'est pas vrai »
« Cette plainte porte sur une accusation selon laquelle j'aurais bénéficié d'avantages, notamment de la part de Nasser (al-Khelaïfi) en échange de donner les droits à un prix en dessous de la valeur du marché pour la région du Moyen-Orient. Je voudrais tout simplement dire que ce n'est pas vrai. Je n'ai jamais fait ça. Je n'ai jamais reçu quelque chose en échange d'autre chose. Deuxièmement, tout ce qui est négociation de droits télé a toujours été fait par le département concerné et la décision finale était toujours dans les mains de la commission des finances et du comité exécutif de la FIFA. Ce n'était pas mon choix, ma décision ou mon pouvoir de faire ce genre de transactions sans que cela soit validé. Je réfute les accusations contre moi ou contre Nasser. Ils disent qu'il y a eu des versements d'argent de Nasser à moi contre la vente de droits à un tarif préférentiel. Mais je n'ai rien reçu de Nasser, je peux vous l'assurer. Ce dossier ne correspond pas à la réalité. Il n'y a jamais eu d'échange entre Nasser et moi. Jamais. »