PSG - Malaise : Les vérités de Verratti sur ses problèmes avec les arbitres !
La rédaction

En arrivant en 2012, Marco Verratti a débarqué au PSG avec son talent extraordinaire, mais également un caractère affirmé. Une attitude qui lui a valu quelques problèmes avec les arbitres de Ligue 1.

Depuis son arrivée en Ligue 1, MarcoVerratti a disputé 83 rencontres de championnat. Si le milieu italien n’a trouvé le chemin des filets qu’à une seule reprise, il a écopé de 31 cartons jaunes. Souvent pointé du doigt pour ses réclamations envers les arbitres, MarcoVerratti est revenu sur sa relation avec eux dans une interview accordée à L’Équipe Magazine.

« JE RÉUSSIS À M’EXPLIQUER ET ON SE PARLE MIEUX »

Si Verratti écope toujours autant de cartons jaunes, le milieu semble s’être assagi. Un changement dont il dévoile les secrets : « Maintenant, j’ai compris. Je les approche et je leur parle de façon différente. Avant, je ne maîtrisais pas bien le français, je me trompais sur certains mots et ça pouvait offenser l’arbitre. Maintenant, je réussis à m’expliquer et on se parle mieux. Au début, je parlais italien en espérant qu’il allait me comprendre. Les Italiens gesticulent beaucoup et l’arbitre croyait toujours que je faisais quelque chose de mal. C’était un problème (…) Ici, l’arbitre tient à son pouvoir, donc je ne discute plus. Quand il a pris sa décision, je dis encore quelque chose, mais je n’approfondis plus ».

« SOUVENT IL ME PARLE AU DÉBUT »

Alors que la relation entre les arbitres et Verratti semblait tendue, entre les deux parties c’est désormais plus calme comme l’explique le joueur du PSG : « Souvent, ils me parlent au début. Je les connais, je sais avec lequel je peux parler un peu plus. Chacun d’entre eux a sa façon de diriger un match. Il y en a qui sortent le carton jaune dès que tu prononces un mot. Et puis il y a ceux qui t’expliquent. Et moi, je préfère ceux-là. On se connaît un peu maintenant. Il y en a beaucoup qui viennent me voir et me disent : « S’il te plaît, ne parle pas autant. » Mais une fois que je suis sur le terrain, je peux oublier ».