PSG - Clash : Verratti pousse un coup de gueule sur sa sortie face à l’OM !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Pointé du doigt pour son attitude envers Unai Emery lors de sa sortie en jeu contre l’OM la semaine passée, Marco Verratti revient sur ce clash présumé et pousse un énorme coup de gueule à ce sujet.

« La colère de Verratti ? Tous les joueurs sont mécontents de sortir. Cela m’est arrivé parfois. Ce n’est pas important », lâchait Thiago Motta après le Classico entre le PSG et l’OM (0-0) durant lequel Marco Verratti était sorti du terrain visiblement en colère contre Unai Emery. Dans sa chronique de la semaine sur Goal, Verratti est revenu en détail sur cet épisode que beaucoup d’observateurs ont considéré comme un clash entre le joueur et l’entraîneur du PSG. Et Verratti ne cache pas son mécontentement…

« On ne comprenait pas se qui se passait avec le coach »

« Face à Marseille dimanche dernier, j'ai pris pas mal de coups en première mi-temps. On avait décidé à la mi-temps avec Unai Emery de faire un point après 15 minutes en deuxième période. On ne voulait surtout pas prendre de risque car je reviens d'une période très difficile et le staff médical fait très attention à moi. Après 15 minutes donc, Unai Emery a décidé de me faire sortir... et à partir de ce moment, j'ai tout entendu, tout lu, tout vu à mon sujet. On a dit que je m'étais énervé avec le coach car je ne voulais pas sortir. Ce n'est pas vrai. J'étais énervé contre moi, déjà, car je voulais aider l'équipe et sortir à cause d'un problème physique était impensable. Je me suis énervé car à chaque fois que je prends un coup, je dois sortir et c'est difficile à accepter. Avec le coach, on s'est vu le lendemain et on ne comprenait pas ce qu'il se passait. On ne comprenait pas comment on avait pu créer une polémique à partir de ça. Quand je suis sorti, j'ai mis la main devant la bouche pour dire : "Coach, je pouvais continuer, je me sentais bien encore." Le coach me répond alors qu'il sentait que ça allait moins bien. Ensuite j'enlève ma main et je dis : "Il dit que je suis mal". Sur le coup, j'explique juste que ce n'est pas le cas, que je n'ai pas mal. En réalité, il avait raison. Parfois, même à l'entraînement, je ne dis pas que j'ai des douleurs pour pouvoir continuer à jouer. Parce que je veux jouer simplement. Rien de plus », assure Verratti.

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