Alors que le président de la LFP, Frédéric Thiriez, n’a pas souhaité serrer la main des joueurs du SC Bastia après la finale de la Coupe de la Ligue, Pierre Ménès a réagi sur son blog.
Samedi soir, sur la pelouse du Stade de France, le SC Bastia -réduit à dix après 20 minutes de jeu- n’a rien pu faire face à l’ogre du PSG (0-4) en finale de la Coupe de la Ligue. Une défaite amère et difficile à avaler pour les Corses, qui n’ont pas été aidés par la sévérité de l’arbitrage et la double peine : pénalty et carton rouge pour Sébastien Squillaci. Mais après la rencontre, le président de la LFP, Frédéric Thiriez, n’a pas pris la peine de descendre des tribunes pour aller saluer les joueurs du SC Bastia. Une décision choquante pour PierreMénès, qui ne s’est pas retenu d’enfoncer le patron de la LFP.
« AMBIANCE UN PEU GLAUQUE À LA FIN »
« On aura remarqué que le roi du communiqué, Frédéric Thiriez, n’a pas daigné descendre sur la pelouse saluer les joueurs bastiais avant le match. Or, une finale est une finale pour tout le monde, il y avait une belle ambiance au Stade de France et tout le monde s’est bien comporté dans l’enceinte. Alors c’est vrai que les Bastiais n’ont pas non plus fait dans la grande finesse en refusant pour la plupart de serrer la main au président de la Ligue, ce qui a donné cette ambiance un peu glauque à la fin. Mais bon, puisque la mode est au boycott en tout genre, ce n’était finalement pas si étonnant », a-t-il publié sur son blog. De son côté, Frédéric Thiriez avait assuré avant le coup d’envoi de la finale qu’il ne descendrait pas sur la pelouse pour serrer la main au staff et joueurs du SC Bastia.
« NON JE NE DESCENDRAI PAS »
« Sur les problèmes de fond concernant la sacralisation du 5 mai, la Fédération a pris une position, qui est la mienne, qui est qu’on ne joue aucune finale de Coupe le 5 mai, qu’on ne joue pas de match en Corse le 5 mai et que les clubs corses ne joueront pas non plus sur le continent le 5 mai. Au-delà, non : dans aucun pays d’Europe il n'y a de journée sans foot du fait de la commémoration d’un drame comme celui de Furiani. Il y a bien sûr un devoir de mémoire mais aussi un devoir de vie. Et le devoir de vie c’est de jouer au football. Non je ne descendrai pas car il semblerait que les Corses m’en veulent. Je ne sais pas pourquoi mais j’en prends acte. Comme ce doit être un moment de joie et de fête, je ne veux pas qu’on ait l’impression que je me pavane » avait-il fait savoir. Il a bel et bien respecté ses paroles…