Au PSG, Zlatan Ibrahimovic souhaiterait porter le n°9 ou 10 et peut-être déshabiller Guillaume Hoarau ou Nenê. Ce caprice est-il monnaie courante en Ligue 1 ? Si l’on en croit quelques joueurs de l’OM, la réponse est oui.
« Ce n’est pas encore décidé. C’est au club de prendre sa décision, mais il y a beaucoup de numéros libres. Une préférence ? Non. Un numéro est un numéro ». Le discours (de façade ') de Zlatan Ibrahimovic tranche singulièrement avec les rumeurs qui ont enflé ces derniers concernant son nouveau maillot au PSG. Tour à tour, on a prêté à la dernière recrue du PSG l’envie de porter le n°9 ou le n°10, propriété respective de Guillaume Hoarau et Nenê. Cette valse des maillots est-elle vraiment sérieuse ? Les joueurs accordent-ils une importance capitale à porter tel ou tel dossard ? Leurs performances peuvent-elles réellement en pâtir ? A l’aube de chaque saison, le scenario est souvent le même à dans les clubs qui accueillent des nouvelles recrues.
« Ça pourrait me réussir » Le PSG, évidemment, en fait partie. L’OM aussi. Le club phocéen pas eu besoin d’être très actif sur le marché des transferts pour avoir droit à sa petite « danse ». Le premier à avoir ouvert le bal n’est autre qu’André-Pierre Gignac, qui a troqué le n°10 pour le 9 délaissé par Brandao. A l’époque, APG avait même annoncé ce changement en prélude sur son compte Twitter, preuve de l’étonnante importance que cela peut engendrer. Faut-il y voir une forme de fétichisme ? Peut-être. En changeant son n°23 pour le 8, Jordan Ayew ne dit pas autre chose. « J’aime bien le 8, c’était mon numéro en équipe de jeunes, a-t-il glissé sur le site officiel de l’OM. Il était libre alors je me suis dit que ça pourrait peut-être me réussir ».
Amalfitano tient la morale de l’histoire Charles Kaboré est dans la même veine, lui qui a préféré le n°12 au 19. Nostalgique ? Même pas. « Cela faisait cinq saisons que j’avais le 12. Je veux changer pour voir si ça modifiera ma situation », a confié le Burkinabé. La morale de cette histoire est résumée sans le vouloir par Morgan Amalfitano. A son arrivée sur la Canebière l’été dernier, l’ancien Lorientais avait porté le 12 (de manière éphémère) avant de basculer sur son petit préféré, le 18, laissé libre par Fabrice Abriel. Cela ne l’a pas empêché de sombrer lors de la seconde partie de l’exercice.