Leonardo, qui a bouclé son deuxième mercato estival au PSG, a attaqué la rentrée flanqué d’un nouvel associé, Olivier Létang. Qui est vraiment ce nouveau venu au sein du club de la capitale ?
Aux côtés de Zlatan Ibrahimovic, Grégory Van der Wiel ou Lucas Moura, son nom est passé inaperçu. Et pourtant, Olivier Létang a bien posé ses bagages au Paris Saint-Germain. L’homme de 39 ans a été débauché au Stade de Reims pour endosser le costume de directeur sportif adjoint et travailler en phase avec Leonardo. Les deux hommes auraient appris à se connaître et s’apprécier lors de réunions communes et cela a accéléré les choses puisque l’arrivée de Létang a été entérinée courant juillet avant d’être officialisée à la mi-septembre pour ne pas gêner le mercato parisien et champenois. A première vue, donc, ce serait Leonardo en personne qui aurait débusqué son assistant de luxe, ex expert-comptable et joueur.
Diluer les pouvoirs de Leonardo ? A priori, toujours, les tâches sont claires : Leonardo s’occupera des transferts, Létang des contrats. Mais le recrutement de ce dernier jette inévitablement un doute. Depuis l’arrivée des Qataris à sa tête, on sait que le PSG est entré dans « le grand monde » et veut étoffer ses rangs dans chaque strate du club. L’idée est louable mais, parmi les grandes écuries européennes, combien disposent vraiment de directeur sportif adjoint ? Peut-on donc raisonnablement se demander si Létang a rallié Paris sur une idée des Qataris, dans le but de diluer les pouvoirs presque sans limites de Leonardo ?
« Létang a les dents longues » Diviser pour mieux régner. Les propriétaires n’ont pas besoin de bien maîtriser la langue de Molière pour connaître l’adage. Quand on se penche sur le profil de la dernière recrue parisienne, on s’aperçoit d’ailleurs qu’il peut avoir une « personnalité débordante ». « Létang a les dents très longues et cherche à avoir toujours plus de pouvoirs, quitte à empiéter sur le travail de l’entraîneur », analyse Luis Fernandez dans Le Parisien. Leonardo n’est pas le coach en chef mais pourrait être directement ciblé par les ambitions de Létang. Une sorte de serpent qui se mordrait la queue, en somme.