Auteur d’un grand match samedi face à Evian T-G (4-0), Thiago Motta revient en détail sur son retour au premier plan. Tout juste revenu de blessure, l’international italien a permis au PSG de retrouver son meilleur visage, offrant également une bouffée d’oxygène à son entraîneur.
La fin du calvaire
Le retour en forme du PSG coïncide t-il avec celui de Thiago Motta sur les pelouses de Ligue 1 ? Samedi, face à Evian, l’ancien intériste retrouvait la compétition un mois après sa dernière apparition (NDLR : à Montpellier, 1-1). Interrogé dans les colonnes du Parisien, il revient sur un mois de novembre compliqué : « Le plus dur, c’est de voir les autres souffrir sur le terrain et de ne rien pouvoir faire. Maintenant, j’espère retrouver vite toutes mes possibilités […] Il faut aussi reconnaître que l’équipe ne maîtrisait pas son sujet. Nous ne contrôlions pas le rythme du match et la pression du public, à domicile, nous poussait à attaquer de manière désordonnée ». Heureusement pour le PSG, les automatismes sont revenus et Motta a même enfilé un rôle de sauveur inattendu.
Antidote de la crise ?
Buteur et particulièrement précieux dans l’entrejeu face aux Savoyards, l’international italien réapparait déjà comme un membre indispensable du onze de Carlo Ancelotti. Capital pour aider le PSG à remonter la pente ' : « Je crois que déjà parler de crise, c’est vraiment exagéré. On a quand même remporté cinq victoires en Ligue des Champions, on est 2e du championnat, c’est normal que tout le monde croie que l’on doit tout gagner mais ce n’est pas aussi simple », assure Motta, qui reste donc modéré quant à la situation générale du PSG. Son entraîneur lui doit néanmoins une fière chandelle après ce retour en forme pour le moins opportun.
Le noël italien
Interrogé en conférence de presse après la rencontre, Carlo Ancelotti s’est montré pour le moins élogieux envers son compatriote en le qualifiant de « clé de l’équipe ». Un statut que refuse d’assumer l’ancien Barcelonais : « Le Mister m’a fait ce compliment mais ce n’est pas vrai. Je crois que notre équilibre ne dépend pas seulement de moi, mais bien de l’addition de tous les efforts de chacun. Un seul joueur peut déstabiliser une équipe mais il en faut onze pour la stabiliser », précise le milieu de terrain. Quoiqu’il en soit, Thiago Motta a retiré une belle épine du pied de son entraîneur, offrant également au Parc des Princes un cadeau qu’il désespérait de revoir en championnat depuis un mois : le plaisir.
Par Guilllaume de Saint Sauveur