Grand artisan de la victoire du PSG contre Reims samedi, Salvatore Sirigu est revenu sur le manque de fraîcheur physique de son équipe face au promu. Et le gardien italien évoque notamment le sujet qui fâche actuellement au Parc des Princes.
Ce succès face à Reims (1-0) ne restera pas dans les anales du PSG certes, mais il aura au moins eu le mérite de permettre aux Parisiens d’accéder au fauteuil de leader pour la première fois de la saison. Interrogé dans les colonnes du Parisien, Salvatore Sirigu est revenu sur les bons et les mauvais points de la soirée alors qu’il a lui-même repoussé un penalty durant la rencontre.
Le grand sauveur
Pourtant, l’ancien portier de Palerme refuse de porter le costume du héros du jour au sein du club francilien : « Mais non pourquoi ? J’ai juste fait mon travail. On ne sait pas si ça change le cours du match. Même si on avait été mené 1-0, qui vous dit qu’on n’aurait pas gagné 2-1 à la fin [...] Et un penalty, c’est d’abord une loterie. J’avais décidé de partir à droite et ça a marché », précise t-il. Si il n’a pas grand-chose à se reprocher sur ce match, il a néanmoins mis l’accent sur le principal problème qui frappe le PSG cette semaine : le manque de fraicheur physique.
« La trêve internationale n’a pas fait que du bien »
Ce n’est plus un secret pour personne, le PSG compte dans ses rangs une majorité de joueurs internationaux qui sont rentrés blessés ou bien fatigués par leurs prestations en sélection. Un souci que rencontrent de nombreuses écuries européennes mais qui s’était rarement avéré aussi problématique à Paris : « En première mi-temps notamment, on a bien vu qu’il y avait de la fatigue dans l’équipe. De ce point de vue, la trêve internationale ne nous a pas forcément fait que du bien. Beaucoup de joueurs sont partis dans tous les coins du monde avec leur sélection. Pour le coach, il est compliqué de travailler avec un groupe réduit de moitié. Et pendant que nous voyageons, nos adversaires restent chez eux pour se préparer et aussi se reposer », explique le gardien italien qui reconnait ainsi la principale faiblesse de son équipe samedi face au promu rémois. Mais au-delà de cette prestation en dents de scie, Carlo Ancelotti a réalisé quelques bons coups.
Thiago Silva, bonne pioche
Placé en tant que milieu défensif afin de combler les nombreuses absences à ce poste, Thiago Silva a séduit dans ce contexte un peu particulier. Sirigu l’admet, sans manquer d’en remettre une couche sur le manque de fraicheur parisienne : « Pour moi, Thiago Silva a hyper bien joué dans un rôle inhabituel pour lui. Je trouve qu’il l’a même très bien interprété ! Le truc, c’est vraiment qu’on a payé nos difficultés physiques. Car elles nous ont gênés dans nos déplacements. Notamment pour couvrir les coéquipiers. Et cela a causé des soucis sur les contres rapides de Reims ». Et le repos sera de courte durée puisque le PSG se déplacera à Zagreb mercredi en Ligue des Champions, un véritable marathon.
Par Guillaume de Saint Sauveur