Promu capitaine du PSG cet été, Mamadou Sakho prend petit à petit du galon au sein du vestiaire parisien. Et qu'il n'en déplaise à Javier Pastore, Sakho a le même discours avec Jean-Christophe Bahebeck qu'avec lui.
Montpellier tenu en échec par Toulouse hier soir (1-1), le PSG a l’occasion de reprendre seul la tête de la Ligue 1 ce soir en s’imposant contre Lille au Parc des Princes (21h). Pour cela, Antoine Kombouaré comptera une nouvelle fois sur son capitaine, Mamadou Sakho, laissé au repos jeudi en Ligue Europa face à l’Athletic Bilbao (4-2). De retour à son meilleur niveau sur le terrain, après une blessure aux ischios-jambiers en début de saison et une période de moins bien, l’international français semble également avoir pris du galon au sein du vestiaire parisien. Promu capitaine cet été à seulement 21 ans, après la retraite de Claude Makelele, le défenseur central parisien n’a en tout cas plus peur de prendre la parole dans le vestiaire. Même au côté des stars made in Qatar.
Sakho : « Je suis un homme maintenant »
Après la défaite contre Salzbourg (2-0), le 1er décembre, quand le PSG restait sur une série de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, Sakho a ainsi tenu à remobiliser ses troupes au cours d’une réunion de trois quarts d’heure. « Nous avions prévu de nous parler la veille de Salzbourg, mais il manquait Pastore, Ménez et Lugano. Cela n’aurait servi à rien. On a donc fait cette réunion avant Auxerre (NDLR : le 4 décembre). Elle a duré quarante-cinq minutes. Chacun s’est exprimé. J’ai d’abord parlé pendant un quart d’heure, raconte-t-il aujourd’hui dans Le Parisien. Il fallait redevenir dur à jouer. Il y avait un relâchement psychologique. Le foot, avant le talent individuel, c’est d’abord de l’engagement et de la dureté. Si on perd ça, on perd tout. »
Le rôle de capitaine, en tout cas, lui convient à merveille. « Capitaine, c’est un rôle d’homme et j’en suis un maintenant, souligne-t-il. J’ai un caractère fort. Quand je parle, c’est pour le bien de l’équipe. L’an dernier, c’était le rôle de Claude (Makelele). J’essaie d’avoir un discours identique. Que je parle à Bahebeck ou Pastore, c’est pareil. Ça se fait toujours avec respect. »