En prenant un carton rouge après sa sortie musclée dans les jambes de Jérémy Ménez, Benoît Costil a fait l’objet d’une nouvelle polémique arbitrale ce samedi. Un nouveau chapitre épineux pour les hommes au sifflet, moins d’une semaine après l’expulsion de Mamadou Sakho à Montpellier…
Deux mi-temps, deux visages
En première période, le débat n’avait pas lieu d’être ce samedi au Parc des Princes et le Stade Rennais a maîtrisé les débats face un PSG particulièrement fragile (1-2). Les deux buts bretons, inscrits par Romain Alessandrini d’une superbe frappe (13e) et Julien Féret (35e) ont plombé le scénario parisien pour la suite des évènements. Le but de Nenê (21e) et la seconde période complètement folle du club de la capitale, qui a malmené la défense bretonne et ses poteaux, n’y ont rien changé. A vrai dire, le cœur des discussions était ailleurs…
Le tournant du match
A la 25e minute, Jérémy Ménez est lancé seul au but excentré côté gauche et se retrouve finalement à terre suite à un choc avec Benoît Costil. Fredy Fautrel n’hésite pas une seule seconde et expulse le portier rennais, donnant ainsi un tout autre sens à cette rencontre. Une décision largement contestée par le banc rennais et une partie des observateurs, au même titre que celle prise à l’encontre de Mamadou Sakho dimanche dernier à Montpellier (1-1) et qui avait fait tant parler.
« Mister Ancelotti demandait du respect… »
Interrogé au micro de Canal + au retour des vestiaires, Frédéric Antonetti n’a pas hésite à monter au créneau : « Mister Ancelotti demandait du respect mais Rennes aussi a le droit au respect. Sinon, pas de problème, ils sont très forts. Mais si le football veut grandir, il faut savoir supporter la pression ». Une manière masquée de remettre le poids de cette expulsion sur les épaules de l’entraîneur parisien ? Quoiqu’il en soit, Rennes a obtenu un succès courageux malgré la seconde expulsion (logique) de Makoun. Mais la première décision de Mr. Fautrel risque de faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir...Son collègue Clément Turpin en sait quelque chose.