Un an après une première venue avortée, David Beckham a finalement décidé de rejoindre le PSG jeudi dernier pour cinq mois. Une arrivée facilitée par des conditions fiscales particulièrement intéressantes sur cette courte durée. « Quatre critères définissent le statut de résident fiscal français dans l’article 4B du Code général des impôts, explique Mathieu Le Tacon, avocat fiscaliste au cabinet Delsol à Paris, dans Le Parisien. Et il semble que l’Anglais ne réponde à aucun d’entre eux. » Comme l’énumère le quotidien francilien, le Spice Boy ne séjournera pas assez longtemps en France (cinq mois, contre six mois et un jour nécessaires pour être imposable), les sièges de ses différentes sociétés ne sont pas implantés en France et son domicile fiscal est à Londres, où continueront de vivre sa femme Victoria et ses quatre enfants. Seul le quatrième critère pourrait poser problème. « Il faut aussi exercer une activité professionnelle salariée ou non (4) selon la loi pour être taxé, ajoute Me Le Tacon. Or, en payant pour lui les associations caritatives, ce critère est discutable. »
PSG : Pourquoi Beckham a finalement dit oui