Les discussions sur la prolongation d'Eric Abidal au Barça se poursuivent. Si elles n'ont pas encore abouti, celles-ci ne devraient pas tarder à trouver une issue favorable. Voici pourquoi.
Eric Abidal le dit et le répète. Son souhait le plus cher est de terminer sa carrière au FC Barcelone. En fin de contrat en juin prochain, le défenseur polyvalent a reçu une prolongation mais celle-ci ne lui plaît pas à 100%. Alors que le club catalan lui propose un contrat d’1+1 (une saison plus une en option), Abidal veut un 2+1. Malgré tout, les deux parties pourraient s’entendre puisque le joueur et son entourage ont semble-t-il revu leurs ambitions… sur la durée. Selon Mundo Deportivo, quotidien catalan, le seul point d’achoppement entre les deux parties concerne le volet financier. Soucieux de trouver une solution pour garder l’un de leurs piliers en défense, les dirigeants blaugrana auraient trouvé une astuce.
La loi Beckham fait mal à Abidal Abidal se trouve en effet dans une situation compliquée car il sera soumis en 2012 à la « loi Beckham », approuvée en 2010. Cette loi oblige les footballeurs étrangers, implantés depuis cinq ans en Espagne et dont les revenus annuels dépassent 600 000 euros, à payer plus d’impôts. De 24%, leur IRPF (impôt sur le revenu espagnol) passe à 43% ! Un fossé pour Abidal, que le Barça entend combler grâce à un système de primes bien précis. Le nombre de matchs joués et de titres obtenus est déjà évoqué. Au PSG, l'ancien Lyonnais n’aurait peut-être pas ce genre de problèmes…