Toujours attendu, en demi-teinte cette saison, Javier Pastore inquiète depuis plusieurs semaines. Interrogé par le Canal Football Club, il a donné certaines raisons de ce malaise.
Changement de position, changement de système de jeu, milieu de terrain, « neuf et demi ». Javier Pastore, l’homme qui valait 42 millions d’euros, a joué partout sur le terrain mais n’arrive pas à briller au point attendu. L’Argentin a éclairé sur sa mauvaise passe.
Un problème personnel le perturbe
Interrogé par CANAL+, Pastore a livré que son inefficacité actuelle n’a rien à voir avec un souci tactique. « Ca n’a rien à voir avec le positionnement sur le terrain ou l’entraîneur, a confirmé El Flaco. C’est plus un problème dans ma tête qu’autre chose. » Un souci personnel donc, qui vient polluer la vie sportive du meneur de jeu du PSG. D’ailleurs, il espère le régler mais ne voit pas quel aide on pourrait lui apporter : « C’est un problème personnel, je suis le seul à pouvoir régler ça. » En attendant, le PSG piétine depuis quelques semaines, et les performances très moyennes de Pastore y sont sans doute pour quelque chose. Pourtant il a la confiance du coach, qui continue de l’aligner, chose dont il a conscience. « La confiance vient du coach et des coéquipier. Et tout se passe bien. » Il a donc toutes les cartes en main.
Il se sent bien à Paris
En tout cas, l’ex-meneur de jeu de Palerme est très bien au sein du groupe. Il a même balayé la polémique autour de sa compagne, qui avait pris le même avion que les joueurs au cours du déplacement à Marseille. Selon lui, ce n’est pas un souci. «Si un autre joueur veut faire la même chose, je n’aurais rien contre. Je n’ai pas de traitement de faveur. » Bien dans son équipe donc. Et bien dans sa vie parisienne ? « Pour un gars de 23 ans, vivre à Paris n’est pas « normal », c’est très beau. Alors j’en profite tous jours, car un jour c’est sûr je ne vivrai plus à Paris. » Encore un que la Ville Lumière a conquis. Il n’y a donc qu’un seul grain de sable pour le moment, qui grippe la machine Pastore, et le PSG avec lui.
par Ryad Ouslimani