PSG-OM : Nenê, retour houleux au vestiaire ?
La rédaction

Passeur décisif sur le deuxième but du PSG, inscrit par Alex, Nene se serait chauffé avec des joueurs de l’OM à la pause. Sinon, le match en questions, c’est par ici (2-1).

Pastore a-t-il été au niveau ? Passé à côté de son premier Clasico, Pastore était aligné dans une position inhabituelle d’ailier droit au sein d’un 4-3-3. L’Argentin a allumé la première mèche, au-dessus (3e), et a exercé un travail plus ingrat que sur ses derniers matchs. Sans grigri ni gestes géniaux, il a globalement joué juste et été utile à la conservation du ballon. A l’image de son équipe, « El Flaco » a baissé de pied par la suite et a été éclipsé par la prestation plus « complète » de Ménez. Sifflé par le Parc, Pastore a été remplacé par Bodmer (66e).

La charnière Alex-Bisevac a-t-elle fonctionné ? Dans le domaine aérien, la doublette Alex-Bisevac a été bouffée par les Marseillais, notamment par Mbia et Ayew, sur l’égalisation ! Leurs limites ont également été atteintes dans l’alignement ou la relance. Au marquage, c’est également plutôt élastique. L’avantage pour eux, c’est que leurs milieux de terrain ont été bons dans le replacement défensif, constituant un premier rideau hermétique pendant une bonne demi-heure. Physiquement, Alex-Bisevac, ça reste costaud… mais lent.

Nene chauffé par les Marseillais ? Selon Canal+, le Brésilien du PSG s’est chauffé avec plusieurs joueurs de l’OM dans le tunnel en rejoignant les vestiaires, à la pause. Les esprits s’étaient calmés pour le retour sur le terrain. Nasser Al-Khelaïfi, quant à lui, serait également descendu voir ses joueurs à la fin de la première période. C’était une première cette saison. Pour leur mettre la pression ? Si c’est le cas, ça a marché.

Ancelotti a-t-il pris le dessus tactique sur Deschamps ? Le technicien italien a donné le feu vert pour multiplier les permutations offensives. Bonne initiative. Mangé dans le défi physique à l’aller, le PSG a de plus musclé son entrejeu avec un rythme d’enfer imprégné d’emblée par le trident Matuidi-Motta-Sissoko. La suite a été plus brouillonne, Didier Deschamps contrecarrant la maîtrise axiale en étirant le bloc parisien sur les côtés. Les Marseillais ont été plus dangereux mais sont tombés sur un os à droite, avec un mur nommé Maxwell.