Entre Jérôme Rothen pour le club de la capitale, Fernando Morientes pour les Marseillais et Cleber Anderson pour les Lyonnais, chaque club aura son cas difficile à gérer, cet été. Petit point sur la situation de ces joueurs embarrassants.
Jérôme Rothen s'accroche «Ils ne m'ont pas dit qu'ils comptaient sur moi, ni le contraire. Je n'ai reçu qu'un coup de fil du responsable de la cellule recrutement (Alain Roche) pour me demander ce que je comptais faire. Moi, j'ai un contrat d'un an encore à Paris. J'ai envie d'aider le PSG ». Alors que le milieu de terrain parisien ne voulait plus entendre parler du PSG l'hiver dernier, tant et si bien qu'il a préféré partir dans l'obscur club d'Ankaragüçü, Rothen a eu six mois pour changer d'avis, ce qu'il a confié dans L'Equipe du jour. Sans doute pas une bonne nouvelle pour Antoine Kombouaré qui n'a rien fait pour retenir son joueur il y a quelques mois, et doit composer avec son salaire imposant. (160 000 euros par mois). Fernando Morientes cherche porte de sortie « Il n'est pas usé. » Voilà ce qu'annonçait Didier Deschamps au sujet de Fernando Morientes lors de son arrivée, il y a un an. Si la Desch' a eu principalement raison, cette saison, force est de constater que sur ce dossier-là, il s'est planté. Onze mois plus tard, Deschamps se retrouve avec l'Espagnol sur les bras. Avec son salaire de 330 000 euros par mois, on peut dire que Morientes en impose. Mais en impose beaucoup trop au regard de ses 19 matches pour un seul petit but. Au contraire de Rothen, l'Espagnol a, toutefois, l'élégance de comprendre que l'OM n'a plus besoin de lui, et cherche donc une porte de sortie. Une résiliation de contrat devrait être la première étape, avant un départ possible vers la Turquie (Galatasaray ?) ou le Qatar. Cleber Anderson, ça urge ! Avec un contrat courant jusqu'à fin 2011 et aucun match disputé cette saison avec l'équipe première de Lyon, Cleber Anderson est ,peut-être, le plus indésirable des trois. Malgré sa valeur quasi-nulle sur le marché des transferts, les postulants ne se bousculent pas au portillon pour s'attacher les services du défenseur central brésilien. Et cela tombe mal puisque son statut de joueur extra-communautaire est pesant dans la mesure où l'OL souhaite s'offrir 3 à 4 joueurs, pas forcément européens. Un cas à régler très rapidement, peut-être par la voie d'une résiliation de contrat.