A la veille du premier Clasico de la saison, demain soir au Vélodrome (21h), Antoine Kombouaré est revenu cet après-midi en conférence de presse sur l'actualité des derniers jours. L'altercation Nenê-Bodmer, le déplacement à Marseille, la mauvaise passe actuelle ou encore la pression à Paris, tout y est passé. Extraits.
L'altercation Nenê-Bodmer « Les tensions qu’il y a, c’est logique. On en parle un peu plus parce que ça arrive. Mais ce qui est regrettable en ce qui me concerne, c'est ce que ça arrive trop peu souvent chez nous. Quand j’étais joueur, ça arrivait toutes les semaines. C’est la vie d’un groupe, tout simplement. C’est le travail, l’énervement. Le lendemain il joue au tennis-ballon ensemble. Ca me fait rire moi. »
Le Clasico « Je ne vais pas faire l’hypocrite. C’est le bon moment d’aller jouer Marseille. Je préfère les jouer aujourd’hui que s’ils étaient premiers. Mais ça reste un match particulier. Il y aura une motivation fantastique de leur part. Je m’attends à jouer une équipe de Marseille archi-motivée. On sera attendu de pied ferme. On se concentre sur le travail, sur le jeu, comment trouver les solutions pour que notre équipe gagne. On a les mêmes soucis (avec Deschamps, ndlr). Sauf que nous, aujourd’hui, on est premiers. Mais je connais trop ces matchs, quel que soit le classement, c’est particulier. Si on parle en termes de points, c’est pareil. Il y a trois points en jeu. Ce n’est pas un tournant, surtout pas. On a de l’avance c’est bien, il faut faire fructifier ça. Sur le plan médiatique, forcément, c’est un match différent. »
La mauvaise passe « Autant contre Bordeaux on sortait d’une série de 7 matchs en 21 jours, je peux penser que par rapport à ce que j’ai vu il y a une grosse fatigue. Contre Nancy, c’est un accident. On a fait un bon match. Ils ne se sont procuré que trois situations. C’est au niveau de l’efficacité qu’on a plombé notre match. Mais ça n’a pas entamé la confiance, la sérénité, l’ambiance qu’il y a dans le travail et le groupe. C’est bien. »
La pression « Chacun a son analyse (Leonardo avait déclaré mardi au micro de RMC qu’il n’y a pas trop de pression à Paris, ndlr). Je pense qu’il y a quand même de la pression. Il y en a toujours eu à Paris. Aujourd’hui elle est plus grande, plus présente, avec l’arrivée des Qataris. On fait figure de favori. Tant qu’elle est positive et qu’elle permet de nous transcender, c’est bien. »