Depuis leur brouille contre Nice, ce n'est plus l'entente cordiale entre Gameiro et Nenê. L'atttaquant du PSG le reconnaît aujourd'hui : ils ne sont pas les meilleurs amis du monde. Mais ils font avec...
La scène remonte au 21 septembre dernier contre Nice. On joue la 35e minute de jeu et Nenê vient de provoquer un penalty. Une sentence que le Brésilien, tireur attitré, s’apprête à transformer comme à son habitude. Pas au goût, toutefois, de Kévin Gameiro, qui s’empare rapidement du ballon. Une petite chamaillerie éclate alors entre les deux hommes avant que Nenê reprenne le ballon des mains de son compère d'attaque. Dans la foulée, Nenê transformera le penalty avant que Gameiro en fasse de même, en fin de match, pour offrir la victoire aux Parisiens (2-1). Un incident resté, pour le moment, sans suite, mais qui aura eu le mérite de tirer la sonnette d’alarme. Car avec ses nombreux égos, ce PSG-là peut, à tout moment, exploser en plein vol.
Gameiro n'a pas que des amis « Vous savez, même à Lorient je disais déjà qu’on n’avait pas besoin d’être les meilleurs amis du monde pour bien jouer ensemble. Sur le terrain, on a un travail à accomplir, des consignes à respecter. C’est notre job et on doit se donner à 100% qu’on soit entourés de joueurs qu’on aime ou de joueurs qu’on n’aime pas », explique aujourd'hui Gameiro dans L'Equipe, quant à ses relations avec ses compères d'attaque, notamment Nenê. Pour mieux comprendre derrière les lignes : le Brésilien est loin d'être son meilleur ami, mais sur le terrain, les deux hommes font avec. Enfin, pas tout le temps... « Il faut s'adapter à ses coéquipiers. A Lorient, dès qu'un milieu touchait le ballon, il me le donnait tout de suite dans la profondeur. Ici, les trois milieux derrière moi aiment bien le garder un peu plus. Alors je dois faire attention à ne pas aller trop vite vers l'avant pour ne pas me retrouver hors jeu à chaque fois ». Non, Gameiro et Nenê ne sont pas les meilleurs amis du monde. Tant que sur le terrain tout va bien...