Malgré le fait que le PSG ait renoué avec la victoire face à Auxerre (3-2), Jérémy Ménez sait qu'il faut que le groupe donne beaucoup plus. Avant une rencontre à Sochaux, qui lui tient particulièrement à coeur, l'attaquant parisien fait le point.
La victoire face à Auxerre a fait du bien ? Oui, c'était important de renouer avec la victoire. C'était surtout un état d'esprit à retrouver. Il faut simplement se le mettre dans la tête. On a les ingrédients pour gagner. Si on a pris plus de buts dernièrement, c'est en raison d'un relâchement. Mais ça n'a rien à voir avec la charnière, les attaquants sont aussi fautifs car nous sommes les premiers défenseurs. Faut qu'on se bouge le cul devant!
On a quand même l'impression que le salut du PSG passe par des exploits individuels. Est-ce votre sentiment ?
Nos buts face à Auxerre ne proviennent pas d'actions individuelles. Les attaquants ont un rôle à jouer, nous devons provoquer. C'est ce qui fait notre force. Mais on montre de belles choses collectives. On parle beaucoup de notre entente avec Kévin (Gameiro). Elle fonctionne. C'est juste qu'il traverse une période délicate. Mais on le met dans de bonnes conditions.
Samedi, vous affrontez Sochaux. Un match qui vous tient à coeur ? Sochaux, c'est particulier. C'est le club qui m'a formé, il y a pleins de personnes qui me tiennent à coeur comme M. Anziani, Jean-Luc Ruty, la famille Véron, Guy Lacombe. Tous mes formateurs en fait. Je vais donner le maximum pour briller là-bas. Et une seconde victoire nous ferait du bien. Ça fait du bien un peu de calme en ce moment. Mais il faut faire abstraction de ce qui se passe pour gagner des titres.