Décisif contre Nancy (0-1), Zlatan Ibrahimovic se révèle être un maillon essentiel dans le schéma de jeu mis en place par Carlo Ancelotti. Des chiffres incroyables attestent de son influence, tant sur le terrain que sur le plan comptable.
Il n’est en France que depuis trois mois. Et pourtant, Zlatan Ibrahimovic est déjà indispensable au PSG. A Nancy (1-0), le Suédois a inscrit son dixième but de la saison en Ligue 1, offrant ainsi la victoire à son équipe. Précieux. « Merci Ibra, a déclaré Carlo Ancelotti, en premier lieu. C'est un joueur fantastique, et au fil des matchs, il va améliorer le caractère de l'équipe et l'aider à gagner. » Aucun doute là-dessus.
Prolifique à souhait Car depuis son arrivée à Paris, Ibrahimovic affole les statistiques : 10 buts en 9 rencontres seulement -il avait été absent à Ajaccio- soit 1,11 but par match. Plus fou encore, l’ancien attaquant du Milan AC a inscrit 62,5% des buts du PSG en Ligue 1 (sur un total de 16 réalisations). Un total qui se porte à 57,1% toutes compétitions confondues (Ligue des Champions comprise). « Quand on a "Ibra" dans l'équipe, c'est sûr que cela facilite les choses », a rappelé Mamadou Sakho, qui arboré le brassard de capitaine samedi à Marcel-Picot.
Qui est plus, à lui seul, Zlatan Ibrahimovic a rapporté au PSG huit points supplémentaires. Notamment à l’extérieur, lors de déplacements réputés difficiles, voire à risques. Il a ainsi ramené trois points de Lille (1-2) et de Nancy (0-1) et un point lors du Classico contre l'OM (2-2). « Etre dépendant de lui est donc une bonne chose pour l’équipe », avait soutenu il y a peu Carlo Ancelotti. Sans lui, le club de la Capitale pointerait... à une modeste 9-10e place. Criant. Car c'est en prenant ce genre de points, loin de ses bases, qu’une équipe gagne un titre ou le perd à la fin de la saison. Ibrahimovic, sacré à plusieurs reprises en Serie A et en Liga, le sait mieux que quiconque.
Par Yohan Roblin