Zlatan Ibrahimovic est une personnalité hors du commun et s’il y en a un qui a appris à le savoir au fil du temps, c’est son biographe avec qui il a cosigné « Moi, Zlatan ». Un biographe qui a forcément quelques souvenirs amusants.
C’est dans les colonnes de l’Equipe, aujourd’hui, que David Lagercrantz est revenu sur sa collaboration hors du commun avec Zlatan Ibrahimovic. Extraits.
Ibrahimovic envoyé par Dieu pour jouer au foot « La première phrase qu’il m’a dite, c’est : « David, est-ce que tu crois en Dieu ' » J’étais paniqué. (...) Ce n’est pas le cas, alors je lui sors : « Oh ! tu sais, je ne sais pas trop... » Il a pris sa voix tonitruante : « Alors que tu ne crois pas en Zlatan non plus ! Parce que Dieu m’a envoyé à Rosengard pour jouer au football ! »
Les petits larcins d’Ibra « Tout de suite. Il a commencé par me raconter ses histoires de vols (des vélos dans la rue), d’excès de vitesse avec ses bolides (il a roulé un jour à 325 km/h), tous les trucs insensés qu’il a pu faire. La raison, c’est qu’il ne voulait surtout pas faire un truc ennuyeux à la Beckham. »
Des souffrances d’enfant à évoquer avec amour « J’avais retrouvé de vieilles interviews : quand l’interrogeait sur sa famille, il disait qu’il n’avait eu aucun problème. Or son père buvait, sa mère le frappait. (...) Quand je lui ai rappelé qu’il avait menti à ce sujet sur le passé, il m’a dit : « Ok ! Alors écris toute la vérité, David, mais fais-le avec amour. » »
Maxwell pas assez méchant pour lui « Pour lui, pour être un bon footballeur, il faut être méchant. D’ailleurs, il m’a dit qu’il avait été très surpris quand il a rencontré Maxwell : ‘’ C’est fou, il est sympa, et pourtant c’est un bon joueur... ‘’ »