Le PSG, qui a bouclé ses 10 jours de stage de l’autre côté de l’Océan Atlantique, est rentré en France dimanche soir. L’occasion de faire le point sur les dossiers qui ont satisfait Carlo Ancelotti.
Ibrahimovic à 100% en septembre Buteur pour son premier match, après 2 minutes de jeu, Zlatan Ibrahimovic a déjà montré ce qu’il va apporter à son équipe : de l’efficacité. Le buteur suédois, rentré dans son pays pour quelques jours, est déjà un point d’ancrage précieux en attaque. Sa technique au dessus de la moyenne et sa taille vont permettre de libérer des brèches pour les joueurs offensifs qui l’entourent. Son pic de forme a été calculé pour septembre lorsque le PSG s’alignera en Ligue des champions.
Pastore s’est forgé une caisse L’une des inconnues sous-jacentes du stage parisien était l’état de forme de Javier Pastore. Victime d’une préparation tronquée la saison dernière, « El Flaco » avait connu un énorme trou d’air après un début d’exercice étincelant. A l’image d’André-Pierre Gignac à l’OM, il a bénéficié cette fois-ci d’un vrai travail en amont. Ancelotti l’a testé dans ce domaine : Pastore a, en effet, été le Parisien le plus utilisé dans cette pré-saison avec 7 périodes disputés sur 8 possibles. L’Argentin a souvent évolué comme relayeur, plus que comme meneur de jeu, avec de vraies fulgurances. Avec quelques réglages, il semble fin prêt.
Trois hommes pour un brassard L’identité du futur capitaine de Carlo Ancelotti n’a pas encore filtré mais trois hommes ont été retenus officiellement pour porter le brassard : Mamadou Sakho, Christophe Jallet et Jérémy Ménez. Clin d’œil à la FFF, ce dernier l’a été lors du dernier match contre DC United mais la logique voudrait que Jallet le devienne cette saison puisqu’il est le seul véritable titulaire à son poste. Sakho est en effet officiellement barré par la paire Alex-Silva en défense centrale tandis que Ménez va se « battre »avec Nenê pour obtenir le couloir laissé libre par Lavezzi.
Deux systèmes tactiques modulables Arrivé en décembre dernier, Carlo Ancelotti avait très vite utilisé son système en sapin de Noël mais avait dû le modifier pour en améliorer l’animation offensive. Toujours fan de ce schéma tactique, l’entraîneur italien l’a utilisé aux Etats-Unis mais, le plus souvent, en solution de rechange derrière un 4-3-3 modulable. En quatre matchs amicaux, le PSG a ainsi inscrit 13 buts (dont 9 contre le très faible SV Stegersbach) et en a encaissé 4. Au-delà du système, on remarquera que les Parisiens doivent se languir l’arrivée de Thiago Silva, le seul capable de verrouiller la défense. Lors des trois derniers matchs, ils ont été incapables de tenir le score après l’avoir pourtant ouvert à chaque fois.
Les « bannis » ont joué le jeu Le comportement de plusieurs joueurs censés être sur le départ a été scruté et le résultat est plutôt convaincant. Au-delà de son but, facile, inscrit devant Chelsea, Nenê est monté en puissance après une pâle copie rendue contre le CSKA Moscou. Le Brésilien a retrouvé ses jambes et ses déhanchés spectaculaires. Gameiro, justement excellent contre les Russes, n’a plus fait trembler les filets depuis malgré une belle activité et un temps de jeu respectable. Pistés par l’OL, Chantôme est à créditer de sorties plus que correctes dans l’entrejeu tandis que Sakho, quand il a été sollicité, a solidifié la défense dans son style rugueux mais appliqué. A un degré moindre, Douchez a parfaitement assumé son rôle de doublure de Sirigu.