Ces derniers jours, Carlo Ancelotti, s’est beaucoup exprimé. Le constat, aujourd’hui, est implacable. L’entraîneur italien du PSG s’est lui-même contredit. Voici trois exemples qui le prouvent.
Des changements ? Un changement Après la défaite face à Rennes (1-2), qui ponctuait un début de mois de novembre délicat, Carlo Ancelotti avait promis du changement. Force est de constater qu’après dix jours, rien n’a vraiment changé. Le dispositif parisien (4-3-3) n’a pas évolué. Aucun joueur n’a été mis au placard, et aucun membre de l’effectif qui ne jouait pas beaucoup n’a vu son temps de jeu se démultiplier. Le seul vrai changement ? L’attribution du brassard au défenseur brésilien Thiago Silva. Trop peu, pour inverser la tendance. Comme le nombre de changement (un) effectué lors des 120 minutes d’hier. Rolland Courbis, sur RMC, s’interroge : « Faire un seul changement sur ce match avec une prolongation, c’est incompréhensible. A la fois pour la gestion du groupe mais aussi des matchs à venir. Je n’ai pas de réponse à cette question ».
Pastore, souci de physique ou de confiance ? Il y a quelques jours, Carlo Ancelotti confiait, au sujet de Javier Pastore, son meneur de jeu très discret sur les près de Ligue 1 comme sur ceux de la coupe aux grandes oreilles : « Il doit encore travailler pour améliorer sa condition physique ». Pourquoi pas. Sauf qu’avant d’affronter Saint-Etienne, l’ancien coach de Chelsea ou du Milan AC a avancé un autre argument pour expliquer les ternes prestations de l’Argentin : la confiance : « Tous les joueurs croient en lui, il a simplement quelques problèmes de confiance. Il doit sortir vite de ce moment difficile. Lorsque je construits mon équipe, je ne regarde pas l'argent ni le passeport du joueur ». Il faudra accorder ses violons entre chaque prestation.
Jouer bas ou jouer haut ? Avant le déplacement à Saint-Etienne pour jouer le quart de finale de la Coupe de la Ligue, Carlo Ancelotti affirmait, sur la tactique à aborder : « On va essayer de ne pas se faire contrer comme c’était le cas au Parc face à eux. Comme d’habitude, nous n’avons pas eu de temps entre deux matches. Je pense que nous devons utiliser nos qualités. En cette période, c’est la contre-attaque. Le contre, c’est en ce moment notre atout le plus fort ». Comprendre que le PSG allait évoluer bas. Mardi, c’est tout le contraire qui s’est passé, avec un Sainté recroquevillé dans son camp et privé de ballons. Mieux, le PSG a eu 55% de possession de balle ! Et ce n’est pas comme ça que Paris pouvait procéder par contre.
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