Le PSG, que l’on attend très actif pour ce mercato estival, reste pour l’instant très discret. Le directeur sportif Leonardo s’exprime aujourd’hui, et fait le point sur tous les dossiers chauds du PSG.
Thiago Silva, Maicon, Kakà. Les grands noms circulent, du côté du PSG. Mais jusqu’à aujourd’hui, ils ne garnissent que les colonnes des médias hexagonaux. L’effectif de la formation parisienne, lui, reste inchangé (seul le départ de Ceara a été acté). Interrogé par le Parisien, Leonardo, patron du recrutement, n’élude aucun sujet. Le premier problème qui se pose pour ce nouveau riche est l’attente des autres clubs. Quand le PSG se renseigne sur un joueur, son équipe flaire le bon coup, et gonfle le prix de vente. Une réalité difficile à gérer pour recruter : « Comme tout le monde dit qu’on a beaucoup d’argent, les négociations sont souvent très difficiles. Il n’est pas question de surpayer et faire n’importe quoi pour faire « un grand coup ». Nous avons des limites, que ce soit avec Tevez ou Thiago Silva. En fait, tous les grands clubs pensent aux mêmes grands joueurs. A peu de chose près, la liste est la même partout. Qui va aller où ? Je ne sais pas. Pour l’instant, rien ne bouge et le marché européen voudrait que le PSG ouvre le bal. Mais nous ne sommes pas pressés », confie le Brésilien.
« Kakà n’est plus une priorité pour le PSG »
Difficile, dans ces conditions, d’attirer dans ses filets le grand attaquant réclamé par Carlo Ancelotti : « Je ne peux rien promettre, avance Leonardo. Les grands attaquants coûtent cher, ce sont des opérations très compliquées. On étudie, on discute, mais on ne peut pas faire de folie. On cherche un vrai avant-centre. Mais il est difficile d’aller chercher ce genre de joueurs dans un grand club ». Le Brésilien évoque ensuite son compatriote Kakà. Et réfute toutes négociations : « Il n’y a rien du tout. J’ai une relation personnelle avec Kakà, donc tout le monde se dit qu’il y a un projet de transfert derrière ça. En fait, aujourd’hui, Kaka n’est plus une priorité pour le PSG ». Il ne nie pas, cependant, l’arrivée imminente de l’Argentin Lavezzi : « Au niveau du jeu, il est important d’avoir beaucoup d’alternatives. En Ligue des champions, le niveau de l’adversité sera très élevé. On ne pourra pas toujours imposer notre jeu. De temps en temps, la stratégie sera le contre. Et pour le contre, on a Ménez, Pastore, Nene… et Lavezzi dont les qualités de vitesse sont très intéressantes ».
Gameiro, un « attaquant important »
Une direction qatarienne, un technicien italien, un directeur sportif brésilien, des joueurs de tous les horizons. Et les Français, dans tout ça ? « Nous avons sollicité certains clubs français mais soit on essuie des refus soit on nous demande des tarifs incroyables. Et après, on nous reproche de pas acheter français ! Mais on fait comment ' ». Enfin, il aborde le cas des « bannis » de la saison passée. Pour Gameiro, « on a parlé avec le FC Valence, mais ils ont arrêté avant de faire une offre. Aujourd’hui, c’est fermé, Gameiro reste là. Il est toujours un attaquant important ». Sakho, lui, « a vécu une expérience nouvelle. Pour la première fois de sa carrière, il a senti qu’on le restait, comme s’il passait un examen. Mais c’est tous les jours comme ça dans un grand club. Il peut retrouver une place de titulaire. C’est le terrain qui donnera la réponse ». Et l'arrivée, ou non, d'un défenseur de classe internationale...