Après avoir disputé sept minutes de jeu contre Porto (1-0), Ezequiel Lavezzi est sorti sur blessure. Cette nouvelle absence commence à faire beaucoup pour un joueur qui a coûté 26 millions d’euros et qui n’a pratiquement pas joué.
Il s’en sort bien, ça aurait pu être deux blessures au lieu d'une. En tapant deux fois dans une glacière pleine de glaçons et bouteilles (d’eau), Ezequiel Lavezzi aurait aussi pu se fracturer les doigts de pied. Imaginez la polémique. Déjà, sa blessure aux adducteurs énerve. Lui, qui était de retour dans le groupe parisien pour apporter sa vivacité offensive, s’est encore loupé.
« Si j’ai la possibilité de faire la fête, je la ferai »
Encore, car l’Argentin est un cumulard d’absences en Ligue 1. Ce fut d’abord une suspension pour trois matchs suite à son expulsion à Ajaccio. Puis, une blessure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche qui l’écartait quinze nouveaux jours. Et maintenant, c’est le haut de la cuisse gauche qui a flanché sur l’une de ses premières accélérations du match au Stade du Dragon. Et voilà un atout pour une équipe, devenu boulet. Ancelotti comptait sur lui pour le classique de dimanche. Dès lors, les questions se posent. Celles de sa forme physique. A-t-il réalisé une bonne préparation d’avant-saison capable de le rendre résistant ? Cette préparation a-t-elle été trop épuisante pour les organismes, si l’on regarde la baisse de régime générale de l’équipe mardi soir , Ibrahimovic et Verratti en tête ? Ou alors s’agit-il de raisons externes au carré vert. Certains commencent déjà à pointer du doigt son appétence pour les sorties nocturnes parisiennes dont le milieu offensif s’est fait l’écho dans le magazine Surface de cette semaine. « Si j’ai la possibilité de faire la fête, je la ferai. Je fais toujours ce que j’ai envie de faire et j’aime bien m’amuser » a-t-déclaré. Et apparemment le club commence à s'inquiéter de cette situation si l'on en croit Pierre Ménès, monté au créneau après la rencontre, sur son blog. « Quant à Lavezzi, sorti sur blessure 6 petites minutes seulement après son entrée, c'est bien beau de déglinguer une glacière de rage en retournant sur le banc. Mais de ce que je sais par des personnes proches du club, sa vie privée actuellement n'est pas compatible avec le foot pro. ». Sauf que jouer à Paris n’est pas un jeu, surtout quand on vaut la coquette somme de 26 millions d’euros.