Chaque année, les classements des clubs de football les plus riches, les plus « bankable » ou les plus populaires fleurissent et montrent que le groupe de tête est peu ou prou toujours le même. Sauf qu’un nouveau est en train d’essayer de changer la donne.
Il faut de l’argent pour réussir dans le football. Pas uniquement, mais c’est le nerf de la guerre quand même. Le PSG l’a bien compris et les propriétaires qataris mettent le paquet pour accélérer la croissance et l’aura du club de la capitale. Une stratégie qui porte déjà ses fruits.
L’arrivée fracassante du nouveau-riche
Le PSG n’avait pas connu la douce musique de la Ligue des champions depuis 10 ans. Il n’a fallu qu’un an à QSI pour remettre Paris sur l’échiquier du foot européen, et sortir premier de son groupe. Hors du terrain aussi le club gagne en crédibilité. Selon une étude réalisée par l’institut brésilien Pluri Consultoria, spécialisée dans l’économie du sport, le PSG est devenu l’un des clubs les mieux valorisés du monde. Le vice-champion de France est en effet septième dans le classement 2012, devançant des pointures comme la Juve, Arsenal, Liverpool ou encore l’immense Milan AC.
Plus impressionnant encore, Paris passe directement de la quatorzième à la dix-septième place en une année, et cela grâce à son portefeuille de joueurs. Sa valeur marchande est estimée à 321 millions d’euros, grâce à une valeur moyenne par joueur de 11 millions. Le club a fait un bon de 61% par rapport à 2011. La plus forte progression de tous les clubs de la planète.
Un Top 5 intouchable ?
On peut tous donner le Top 5 dans le désordre. On retrouve le Barça, le Real Madrid, City, Manchester United et le Bayern. Soit 4 institutions et un nouveau-riche qui ne l’est plus tant que ça. Ce classement montre aussi qu’indépendamment de la puissance financière à l’achat, la valeur des joueurs (baromètre du calcul dans ce cas) dépend aussi des résultats sportifs. Ce n’est pas innocent de retrouver le champion d’Espagne (Real), celui d’Angleterre (City), le finaliste de la C1 (Bayern) et le plus grand club des années 2000 (Barça).
Le PSG va donc devoir non seulement investir, mais aussi séduire sur le terrain pour que ses résultats impactent son image, et donc sa valeur économique. Si les arrivées de Silva et Ibrahimovic ont certainement contribué à augmenter la crédibilité du club, une demi-finale de C1 et un titre de champion en L1 le feront peut être se rapprocher du cinq majeur du ballon rond.
Par Ryad Ouslimani
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