PSG : La sortie de crise, mais
La rédaction

En l’emportant ce samedi face à Troyes (4-0), le PSG s’est offert un bon bol d’air en haut du classement. Mais avec une première mi-temps très décevante, le constat est loin d’être rassurant pour Carlo Ancelotti.

Des lacunes qui gênent

Le PSG a décidemment du pain sur la planche. Face à l’un des adversaires les plus inoffensifs à l’extérieur en championnat (seulement un point pris en 6 déplacements), les hommes de Carlo Ancelotti ont encore fait preuve d’une fragilité défensive inquiétante et d’un manque d’inspiration dans le premier acte. Les buts inscrits par Maxwell (17e) et Matuidi (63e), le match retentissant d'Ibrahimovic et le retour en forme d’Ezequiel Lavezzi n’y changent rien, ce PSG là n’est pas assez séduisant.

Verratti-Pastore, symbole du malaise

Sorti à la pause par Carlo Ancelotti, Javier Pastore a une nouvelle fois cédé sa place à Nenê. Simple turn-over ou symbole du malaise qui règne entre l’Argentin et son entraîneur ? Quoiqu’il en soit, « El Flaco » n’a pas franchement été à la hauteur de l’évènement durant 45 minutes, se montrant une nouvelle fois trop timide. Même son de cloche pour Marco Verratti, grande déception de ce mois de novembre et qui ne trouve plus sa place dans l’entrejeu parisien. Deux cas particuliers qui devront rapidement être réglés puisque le club a beaucoup misé sur ces deux recrues au long terme.

Ibra, le précieux

Avec deux passes décisives et deux buts au compteur ce samedi, Zlatan Ibrahimovic a été le grand monsieur de ce PSG-Troyes. Certes, le géant suédois a parfois manqué de réalisme dans le dernier geste comme sur ce face à face perdu face à Yoann Thuram (9e), mais ses deux offrandes pour Maxwell et Matuidi ont mis le club francilien sur orbite avant ses deux coups de grâce d’une frappe sous la barre (70e) et sur un beau service de Lavezi (88e). La « Ibra-dépendance » est donc bien réelle et elle remet le PSG dans le sens de la marche en championnat. Un mal pour un bien, mais méfiance tout de même : Paris n’est pas totalement sorti d’affaire.

Par Guillaume de Saint Sauveur