Le strapontin sur lequel Antoine Kombouaré est assis n'a jamais été aussi fébrile, prêt à faire valser l'entraîneur-leader de la Ligue 1. Depuis l'information parue sur le10sport.com, concernant les actuelles négociations entre le Paris Saint-Germain et Carlo Ancelotti, Antoine Kombouaré est en effet plus que menacé malgré les 30 points au compteur de son équipe et les 12 matchs sans défaite (en Ligue 1). Mais en cas d'éviction, le Kanak ne serait pas le premier entraîneur viré malgré un statut de leader. "Il y a eu Lucien Leduc, avec l'Olympique de Marseille, se souvient Guy Roux, ancien entraîneur de l'AJA et symbole de la longétivité sur un banc de touche. Il avait sept points d'avance mais il avait tout de même été remercié."
Passera pas l'hiver...
Lors de la saison 1971-1972, Lucien Leduc avait effectivement été limogé à la suite d'une défaite à domicile face à Bastia (0-2, 29e journée). Quelques années plus tard, le quintuple champion de France (1947 avec Roubaix-Tourcoing en tant que joueur puis 1961, 1963 et 1978 avec Monaco et 1971 avec Marseille comme entraîneur) terminera même sa carrière... au Paris Saint-Germain (il termine 4e du championnat de France). "Mais il n'y a pas que lui à s'être fait viré malgré de bons résultats, poursuit Guy Roux. Alain Perrin n'a pas été reconduit alors qu'il sortait d'un titre de champion de France avec Lyon (2008)"
Pour se consoler, Antoine Kombouaré pourra se moucher avec le petit chèque de 3 millions d'euros que les Qataris lui signeront s'ils mettent un terme à son contrat avant son terme. Ah, les clauses...