PSG : Ibrahimovic craint le retour de Gameiro ?
La rédaction

La victoire du PSG contre Sochaux (2-0) hier, grâce à un doublé de Kevin Gameiro, a fait rejaillir la concurrence qui règne désormais dans le club de la capitale. Et même Ibrahimovic n'est pas épargné. C'est lui qui le dit.

Hier, le PSG n'a pas été magique, Ibrahimovic non plus pour une fois, on peut l'excuser. Celui qui a tenu l'affiche hier au Parc, c'était Kevin Gameiro. Appelez-le comme vous voulez, le revenant, l'oublié, le mal-aimé, le vilain petit canard du vestiaire parisien. Peu importe, car grâce à son doublé hier, il est entré dans la gamme « héros d'un soir ». Le stade l'a de nouveau ovationné et comme souvent au football, on oublie tout. Les galères de pré-saison semblaient bien loin quand l'ancien lorientais a réceptionné la passe de Maxwell (33') pour inscrire son second but. Fini les reproches dus à un possible départ, fini les embrouilles pour partir à Valence. Hier, Kevin Gameiro est redevenu un vrai parisien aux yeux de tous et sa performance n'est pas passée inaperçue de l'oeil des meilleurs. On ne parle pas ici de Nicolas Sarkozy, présent hier au Parc des Princes, qui a réservé ses félicitations en intime, à la fin du match.

Ancelotti salue sa performance, Ibrahimovic entrevoit la concurrence

A la fin de la rencontre, ceux qui le côtoient au quotidien ont salué sa performance. A commencer par son entraîneur. « Il a très bien joué. Il n'a pas eu un gros temps de jeu cette saison. Ce n'est pas toujours facile dans ces conditions, mais Kevin a su bien travaillerer, surtout, il n'a pas perdu confiance en lui » déclare Carlo Ancelotti qui lui a prouvé qu'il comptait sur l'international français cette saison. L'autre compliment, plus sobre, est venu de Zlatan Ibrahimovic. « Gameiro est un bon joueur. Il court beaucoup, il est rapide » avant d'ajouter « Il a montré qu'il était un concurrent sérieux » dixit le Suédois qui en a profité pour faire une pause but et laisser un peu de lumière à un Gameiro plus que jamais de retour. Surtout, cela prouve la profondeur du banc parisien dont Ancelotti pourra se servir lors des prochaines semaines.

Par Arnaud Boisteau