A partir du 21 novembre prochain, au lendemain de la finale de la MLS Cup entre le Los Angeles Galaxy et le Houston Dynamo, on saura enfin si David Beckham signera au PSG.
David Beckham n’est pas franchement une star aux Etats-Unis. Dans L’Equipe du jour, un dossier est consacré au joueur vedette du Los Angeles Galaxy et, d’après différents extraits, on comprend assez vite que le « Spice Boy » n’a clairement pas l’aura que l’on a bien voulue nous présenter. Evidemment, sa présence a tout de même réussi à gonfler les affluences de la MLS et a attiré des stars (Thierry Henry, Robbie Keane) mais pour le reste, le constat est plutôt à l’échec. Jugez plutôt :
Pas de médiatisation : A la veille de la demi-finale de la Conférence Ouest face au Real Salt Lake, le Los Angeles Times ne consacrait pas une ligne au match. Beckham n’y est pour rien, c’est sûr. Dans les kiosques à journaux, aucune couverture de journal ou de magazine n’a de plus été consacrée à lui. Dans les rues, aucune pub à son effigie n’est affichée. Visiblement, les grandes stars sont plutôt à aller chercher du côté d’Hollywood.
Une réussite et... un échec sportif : C’est Dan Courtemanche, vice- président exécutif de la MLS, qui lâche les chevaux. « Beckham aura été à la fois une réussite et un échec. S’il s’agissait, à travers lui, de rapprocher le soccer de la popularité des sports majeurs américains, rien n’a été profondément bouleversé ». Pire, « l’idole » Beckham est essentiellement connue, voire complètement, pour le duo de choc et de charme qu’il forme avec sa femme Victoria. « Incontestablement, il est célèbre ici. Mais beaucoup plus pour le couple people qu’il forme avec Victoria, pour ses liens avec des stars du show-biz que pour son activité de footballeur. » Même le principal intéressé s’était fait une raison il y a peu. « Il faudra peut-être encore plus de dix ans pour que le soccer prenne une dimension majeure, ici ».
Dans son coin, un peu à part : Laurent Courtois, qui joue désormais à Chivas, est un voisin de Beckham à LA. L’ancien Grenoblois, qui a l’habitude de s’entraîner non loin de l’Anglais et même de partager sa salle de sport avec lui, dépeint un personnage taciturne. « Landon Donovan et lui, ils sont un peu dans leur monde, à part. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils prennent les autres de haut ou parce qu’ils sont timides, mais ils ont tendance à rester dans leur coin. » Et sportivement, il est au niveau ou pas ? « Quand on a perdu contre eux (0-1, le 16 octobre), Beckham n’avait pas dépassé le milieu de terrain. Il ne s’était pas foulé. Mais, dès qu’il touchait le ballon, il peut potentiellement donner trois à quatre ballons décisifs par match. »