Les méthodes et l'attitude de Robin Leproux commenceraient à sérieusement agacer Sébastien Bazin. Entre les deux hommes forts du PSG, le courant ne passe plus.
Si d’un point de vue sportif tout va pour le mieux pour le PSG qui réalise sa meilleure saison depuis bien longtemps, en coulisses, selon Le Parisien, les relations entre les deux hommes forts du club, Sébastien Bazin, l’actionnaire principal, et Robin Leproux, le président, se détériorent au fil des jours. Selon le quotidien francilien, Robin Leproux aurait même ouvert la porte à son départ à trois reprises, lors du conseil de surveillance du 21 février dernier.
Leproux s'accapare les mérites de Bazin ?
Sébastien Bazin reprocherait entre autre à son président de s’être accaparé l’une des réussites extra-sportives du PSG : le plan de sécurité du Parc des Princes, mis en place l’été dernier. « Même s’il avait le soutien des pouvoirs publics, c’est Sébastien qui a poussé pour le plan, poursuit un proche du club. Face aux pressions, Robin voulait même reculer sur certains points à un moment. », assure au Parisien un dirigeant parisien.
Aucune garantie financière pour la saison prochaine
Autre point de discorde : le peu de moyens financiers mis à la disposition du PSG. Sébastien Bazin n’apprécierait ainsi pas du tout la pression exercée à son encontre par Robin Leproux pour obtenir plus de moyens afin notamment de préparer une prochaine saison sportive décisive pour l’avenir du PSG. « On est passé d’un président servile vis-à-vis de Colony Capital au début de son mandat à un président agressif avec l’actionnaire et demandeur financièrement », raconte ainsi au Parisien ce même dirigeant du PSG. Bazin sait surtout que le PSG devrait boucler la saison avec un déficit d’environ 20 millions d’euros.
Leproux mis à l'écart des gros dossiers
De son côté, Robin Leproux s’impatienterait et s’agacerait des rumeurs de repreneurs potentiels qu’il ne voit toujours pas venir et du peu d’informations qui lui sont communiquées sur le sujet. Comme le fait d’être tenu à l’écart des discussions dans le plan de rénovation du Parc des Princes. Un dossier sensible dévoué au directeur général, Philippe Boindrieux, avec lequel Leproux entretiendrait des relations compliquées. Mais même si Bazin et Leproux ne peuvent plus s’encadrer, on voit mal l’actionnaire principal se séparer d’un président qui a fait ses preuves et semble très investi par sa mission. Un tel dénouement serait surtout dramatique pour la stabilité du PSG et découlerait inévitablement sur ses résultats sportifs.