La tactique de l'entraîneur parisien est compliquée à comprendre et à mettre en place. Un reproche que les spécialistes lui font régulièrement. Pour la première fois, il s'est expliqué.
C'est assez rare pour être souligné. Dans le Canal Football Club, on a mis de côté les polémiques et autres sujets futiles pour s'intéresser aux rudiments du football : la tactique. C'est Carlo Ancelotti qui s'y est collé face à Daniel Bravo et Christophe Dugarry. Il a tenté d'expliquer le système qu'il éssaye de mettre en place au PSG cette saison avec quelques complications. « Lors des quatre premiers matchs, on n'a pas montré une vraie identité de jeu. Un 4-3-2-1 avec un attaquant dont la position peut changer, c'est mon système. Parfois avec un meneur ou un milieu défensif qui organise le jeu.. Le problème aujourd'hui c'est d'attaquer avec de la profondeur. Je veux utiliser l'avant-centre un peu derrière et garder de la profondeur latéral. »
La profondeur : clé du système Ancelotti
L'Italien a expliqué comment il entendait se servir de cette profondeur. «Cela dépend des caractéristiques des joueurs. Il doit être confortable dans un système de jeu. Ibrahimovic si il vient se placer plus derrière, il faut que les latéraux prennent la profondeur. Ca a été le problème face à Bordeaux. » explique-t-il alors que la question du rôle de chacun se pose si le système change. «Je pense que quand tu joues contre une équipe à 5 en face , il faut utiliser les côtés. Un des arrières latéraux doit prendre la profondeur si le milieu est plus à intérieur. Ibra doit rester plus en position centrale. Tu as aussi le milieu terrain offensif de l'autre côté. », pas évident de comprendre la tactique de l'ancien entraîneur du Milan AC qui ajoute que «le plus important est de trouver de l'équilibre et de la confiance.». Il a cité de nombreuses fois la façon de jouer du barça pour expliquer son schéma tactique.
Les Français fainéants
En fin d'interview, la question de l'acclimatation des joueurs Français à sa méthode lui est posée et la réponse est assez cocasse. «Quand un joueur mets le maillot il doit ressentir un truc particulier. A Milan, c'était comme ça. Je pense que les joueurs français il faut plus les pousser. C'est différent des joeurs anglais toujours à 100%. ». Alors, fainéants les Français, elle est peut-être là, la clef.