Jamais avare de mots, Carlo Ancelotti a balayé bon nombre de sujets lors de sa conférence de presse au Camp des Loges. Parmi les thèmes abordés, Aubameyang et Valbuena.
Balayé par la tornade ASSE il y a trois semaines, le PSG craint par-dessus tout son déplacement de ce mardi à Geoffroy Guichard, en quart de finale de Coupe de la Ligue. Des Verts, dont l’atout choc, Aubameyang, est bien connu de Carlo Ancelotti. Un joueur que le coach respecte, tout comme Mathieu Valbuena.
Il l’a vu grandir à Milan On l’oublie un peu vite, mais Pierre-Emerick Aubameyang est un joueur qui a signé son premier contrat professionnel au Milan AC, en 2007. C’est à cette période que Carlo Ancelotti, entraîneur de l’équipe première, l’a connu. Mais le jeune attaquant n’a jamais joué pour les Rossoneri. « Il était jeune à Milan, confie Don Carlo. Il était l’un des meilleurs jeunes à l’époque, il est venu ici (en France) pour jouer. » Prêté plusieurs années de suite avant de définitivement signer au LOSC et d’atterrir ensuite à Saint-Etienne, où il explosa la saison passée, il devient aujourd’hui l’un des tops joueurs du championnat. « Aubameyang a fait une très bonne saison l’année passée, confirme Ancelotti. Et il s’est encore amélioré. C’est une très bonne surprise. » Quant à savoir si le buteur des Verts a le potentiel de jouer pour son équipe, le coach du PSG est affirmatif. « Aubameyang ? Oui il le peut. » Un joueur apprécié donc par l’Italien. Mais il n’est pas le seul.
Facile de prendre un carton contre Valbuena Autre volet abordé lors de cette conférence de presse, le sujet Mathieu Valbuena. Le Marseillais est accusé depuis très longtemps d’être un « plongeur » et un simulateur, réputation relancée hier par les Lillois. Mais l’ancien entraîneur de Pipo Inzaghi n’est pas d’accord. «Valbuena a joué correctement. C’est un joueur "vite", habile en un contre un », analyse Ancelotti. Il apprécie donc particulièrement les qualités de Petit Vélo, et repousse les attaques lancées à son encontre. Pour lui, ce sont ses qualités de footballeur qui amènent les défenseurs à faire faute. « C’est facile de prendre un carton contre lui, il est petit et vif. » Un avis qui ne clôt pas le débat mais qui l’éclaire un petit peu. Le souci pour le coach vient plus de la règle que des joueurs. « C’est une règle qui pose aussi problème aux arbitres. C’est la bureaucratie qui crée des problèmes au foot. »
Par Ryad Ouslimani