Encensé après de superbes premières prestations, Marco Verratti doit aujourd’hui faire face aux critiques, des médias comme d’Ancelotti. Mais le technicien italien garde confiance en son poulain.
La salle de presse est pleine à craquer. Tous les journalistes attendant l’arrivée d’un certain Zlatan Ibrahimovic. Mais surprise, Leonardo débarque, accompagné d’un petit italien inconnu du grand public hexagonal : Marco Verratti. Les journaleux font la gueule. Pourtant, après quelques semaines et une poignée d’apparitions, les médias sont unanimes. Ce petit transalpin, techniquement très propre et combatif sur le terrain, a tout pour devenir un très grand. Mais voilà, la crise de novembre est passée au PSG et Marco n’a pu échapper aux critiques.
Le temps des critiques
Oui, Verratti serait parfois un peu trop facile. Et à son poste de sentinelle devant la défense, on a plutôt l’habitude, surtout en France, d’avoir une grande carcasse qui joue toujours très simple. L’Italien, lui, a fait du râteau sa petite marque de fabrique. Les sueurs froides, pour Carlo Ancelotti, sont nombreuses. Au point que l’ancien entraîneur de Chelsea s'est emporté, après la victoire des siens en Ligue des champions sur la pelouse du Dynamo Kiev (2-0) : Verratti, ça m'énerve. Il a des qualités pour jouer différemment. Il est jeune mais il prend trop de risques ».
« Pour Verratti, je suis tranquille »
Mais hier, en conférence de presse, Ancelotti est revenu sur le cas de son milieu défensif aux envies très offensives : « Pour Verratti, je suis tranquille, on va travailler. Il a commencé très bien et en ce moment il a quelques difficultés. C'est normal, c'est un nouveau championnat, une nouvelle équipe. Quelquefois je m'énerve contre lui mais j'ai confiance en lui. Je sais que c'est un bon joueur, utile pour l'équipe. L'erreur pour un jeune c'est normal. Il va changer, c'est sûr. Je pense qu'il a beaucoup, beaucoup de confiance en ses qualités. Mais parfois, tu joues contre un adversaire agressif et tu ne peux pas prendre le risque de perdre le ballon devant la surface ». Pigé, Verratteau ?