PSG 0 2 Morts
La rédaction

Le Parisien l'annonce dans ses colonnes ce matin, Yann L., le supporter roué de coup aux alentours du Parc avant la réception de l'OM serait dans un état de mort clinique depuis vendredi.

Au Parc des Princes, la mort joue à domicile. Alors que le PSG semble avoir retrouvé un nouveau souffle sur le terrain, Yann L. rendait vraisemblablement le sien, le dernier. Après le tragique décès de Julien Quemeneur en 2006, tous les dirigeants parisiens avaient juré qu’un tel évènement ne se reproduirait plus. Depuis plusieurs jours, Alain Cayzac, président du club à cette époque, tire la sonnette d’alarme lorsqu’on lui tend un micro : « A la mort de Julien Quemeneur j’avais déjà déclaré devant le ministère de l’Intérieur que le club pouvait mourir. On avait réussi à l’éviter par des mesures. Là, c’est la même situation. Il faut continuer à communiquer avec les associations de supporters et être sans pitié avec les voyous qui viennent pour foutre la merde. Ils vont tuer le club » a-t-il déclaré sur les ondes deRMC.

Un supporter mis en examen

Quand on pense que Yann L. aurait été « tabassé » par une personne qui, comme lui, est censé « supporter » le club de la capitale, on prend un peu plus conscience de la profondeur abyssale de la bêtise humaine. Que vont déclarer désormais Sébastien Bazin et Robin Leproux, présents au chevet du jeune homme hier ? Que cela ne se reproduira plus ou bien concèderont-ils qu’ils sont impuissants et qu’ils n’ont pas les moyens d’assurer la sécurité aux abords du Parc ? Certes, un supporter parisien a été mis en examen puis écroué dans la journée d’hier grâce à des images vidéos, mais ce n’est qu’une bien maigre compensation pour la famille de Yann L. Le 10 sport de cette semaine consacre un dossier aux supporters du PSG et leur réelle influence sur le club. L’excellente prestation des parisiens hier soir, dans un stade boycotté par certains groupes de supporters, est un beau plaidoyer pour montrer qu’ils n’ont pas forcement besoin d’eux. Car aujourd’hui, leur influence n’est grande que lorsqu’elle est mauvaise.