Robert Pirès était à Saint-Maurice-en-Gourgois, à 20 kilomètres de Saint-Etienne, ce week-end. L'occasion pour l'égérie de l'opération 'Recrutez Robert Pirès', lancée par PMU, de faire la lumière sur son arrivée avortée chez les Verts.
Robert Pirès n'a pas encore pris sa retraite. Le champion du monde 1998 s'entraîne seul et « ne cherche pas vraiment, comme je suis sur un autre projet », explique-t-il. Ce projet, c'est celui proposé par PMU, qui permet à Robert Pirès d'aller à la rencontre des amateurs. Ce week-end, l'ancien gunner était Saint-Maurice-en-Gourgois, dans la Loire. Et la proximité avec Saint-Etienne lui a offert la possibilité de faire la lumière sur son transfert avorté chez les Verts.
« C'est dommage car ça aurait pu être un challenge intéressant »
En janvier 2010, Saint-Etienne était en effet en contact très avancé avec Robert Pirès. Cette opération de fin de mercato d'hiver n'est toutefois pas aller au bout. « Comme vous le savez, il y a deux présidents à Saint-Étienne, raconte Robert Pirès. L'un était d'accord, pas l'autre. C'est aussi simple que ça. C'est dommage car ça aurait pu être un challenge intéressant. » Le président réfractaire ? Roland Romeyer. Une méfiance relative à l'âge du joueur (38 ans), que partage bons nombres de clubs français : « Je n'ai aucun contact en Ligue 1. Le problème, c'est que lorsque tu arrives à un certain âge, on a l'impression que c'est fini ! La seule exception en Europe, c'est Manchester United avec Ferguson, qui est capable de faire jouer Scholes et Giggs en même temps en Champions League donc, ça prouve que si le mec est sérieux et surtout s'il connaît son corps, il peut aller jusqu'à 40 ans sans problème...»
A Saint-Maurice-en-Gourgois, Arnaud Boisteau