La situation de l'Olympique Lyonnais empire sur le marché de transferts au fil des années. Il faut dire que l'OL ne peut plus compter sur la méthode miracle qui lui avait tant apporté. Un exemple : Neymar.
L’OL, version winner, a pu compter pendant des années sur une filière brésilienne (Edmilson, Juninho, Cris) capable de lui apporter des recrues de niveau international. Mais le marché brésilien n'est plus ce qu'il était et Lyon a considérablement perdu son attractivité. « Lyon n'a pas les moyens financiers lui permettant de lutter avec les clubs russes, allemands, asiatiques et même les pays du Golfe, tente d’expliquer Walquir Motta, bloggeur sur sambafoot. Les meilleurs joueurs sont attirés dans un premier temps par le contrat financier. » Eldorado, il y a quelques années, pour des joueurs en mal de challenge et de reconnaissance, Lyon ne représente plus rien. « Il y a un autre problème majeur pour Lyon en vue de recruter un joueur auriverde prometteur ou confirmé. C'est la manne financière arrivant dans les clubs brésiliens via les grandes sociétés nationales ou multinationales grâce aux contrats de droit à l'image, qui permettent aux joueurs brésiliens de rester sur place, progresser pour les plus jeunes et se montrer auprès de Mano Menezes en vue de la prochaine Coupe de Monde au Brésil en 2014. » Lyon avait un coup d’avance sur Neymar Exemple type d’une situation qui a changé, le cas Neymar. Il n’y a qu’un an que les plus grands clubs européens affluent autour du crack. Lyon avait coché son nom dès avril 2009. Bernard Lacombe, de retour d’une période de prospection au Brésil, était revenu avec ce nom en tête, alors que Neymar n’avait connu sa première titularisation avec Santos qu’un mois plus tôt ! Malgré son extrême rapidité sur le dossier Neymar, l’Olympique Lyonnais n’a jamais été en mesure de s’attacher ses services. La raison est simple. Si le réseau de Marcelo a fonctionné à plein, Lyon a été confronté autant à ses propres moyens qu’aux nouveaux moyens de Santos. « Neymarvient de signer un nouveau contrat avec une forte revalorisation salariale et sa clause libératoire est passée de 35 à 45 M€ (…), déclarait Marcelo à But Lyon ! Aujourd’hui, il est trop cher pour Lyon et je pense que peu de clubs peuvent se permettre de mettre la somme que réclame Santos. » Une situation à laquelle l’OL n’aurait sûrement jamais été confrontée il y a cinq ans. Mais qui est insurmontable aujourd’hui.
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