Alors que Bordeaux, Lille, Rennes, Saint-Etienne ou encore Nice cherchent désespérément un attaquant, Ireneusz Jelen, libre de tout contrat, ne trouve pas de club. Voici les raisons.
Libre de tout contrat depuis le mois de juin, pourquoi Ireneusz Jelen, buteur respecté dans l’Hexagone, ne trouve pas de point de chute ? Surtout que la plupart des clubs français, Bordeaux, Rennes, Saint-Etienne, Nice ou encore Lille, ne cessent de crier à qui veut l’entendre qu’ils recherchent désespérément un attaquant.
180 000 euros par mois Le problème est dans un premier temps d’ordre financier. « C’était le plus gros salaire du club. Il a eu une très grosse revalorisation salariale en 2009, souligne Guy Roux. Enfin à l’auxerroise. Pas à la lyonnaise ou à la parisienne. » Environ 180 000 euros mensuels, c’est tout de même une somme. Sur laquelle les budgets ni de Bordeaux ni de Saint-Etienne ni Nice ne peuvent s’aligner. Comme Rennes dont la politique salariale est stricte : pas de salaire au-dessus de 100 000 euros.
Un statut de blessé chronique Mais ce qui freine surtout les candidats au recrutement éventuel de Jelen, c’est son handicap chronique. « Jelen a beaucoup souffert du dos la saison passée. Il a même été opéré plusieurs fois et suivi des traitements très lourds, explique un journaliste local. Aujourd’hui, il est guéri mais reste néanmoins fragile notamment à cause de ce dos capricieux. » Blessé pendant six mois la saison dernière, les éventuels clubs intéressés ne veulent pas prendre le risque d’engager un joueur boiteux. « De nombreux clubs se renseignent pour Ire mais certains ont peur d’engager un blessé chronique et non un joueur compétitif », corrobore son agent. Un joueur aussi au comportement loin d’être irréprochable en dehors des terrains. « Il a une hygiène de vie particulière. Il n’est pas toujours très professionnel, témoigne un proche de l’AJA. Beaucoup se disent au club que ses blessures ne sont pas le fruit du hasard. Et ça, les autres clubs le savent. »
Incapable de jouer différemment Grillé. Voilà ce qu’est désormais le buteur polonais, que ce soit sur le plan physique et aux yeux des clubs français. « Il ne s’attendait pas du tout à ne retrouver aucun club, insiste ce même proche du club. Mais il n’y a pas que le fait qu’il ne se soit jamais vraiment remis de sa blessure. Jean Fernandez lui-même disait qu’il était très limité techniquement. Et surtout, il n’a qu’un style de jeu : il faut jouer pour lui. Dans la surface, il va la mettre au fond, mais il n’est pas capable de se mettre à la disposition d’un collectif et d’évoluer dans un système différent, avec deux attaquants par exemple. Et ça, c’est également rédhibitoire. »
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