Pour Tremoulinas Bordeaux a trouve le nouveau Laurent B
La rédaction

Annoncé partant successivement à l'OM et à l'OL, Benoît Trémoulinas est, pour le moment, Bordelais. Il évoque, pour Le 10 Sport, le cru 2011 des Girondins.

Benoît, partages-tu l'avis général selon lequel l'ambiance est bien meilleure depuis l'arrivée de Francis Gillot et de son staff à Bordeaux ? Effectivement, l’ambiance est vraiment bonne depuis l’arrivée de Francis Gillot. On a vraiment bien adhéré à son discours et à celui de ses adjoints. Il a amené un petit coup de boost aux Girondins, chose qu’on n’avait pas retrouvée depuis le départ de Laurent Blanc (juin 2010, ndlr).

Tu es considéré par Francis Gillot comme un cadre des Girondins. Cela va forcément changer ton comportement… Non, pas du tout. Je reste tel que je suis. C’est vrai que j’ai vraiment bien adhéré au discours du coach mais ça ne veut pas dire que mon statut va changer. Je vais rester dans le même cadre. En revanche, Jaroslav (Plasil, ndlr) va prendre plus de responsabilités au sein du collectif depuis qu’il a récupéré le brassard de capitaine.

"Le top 5, c'est réalisable"

Quel est l’objectif principal des Girondins cette saison ? On n’en a pas encore parlé avec le coach, on va en discuter avant la reprise du championnat. J’ai lu qu’il avait évoqué le top 5. C’est réalisable, on est capable de tout. On verra comment on évolue au cours de la saison mais ça passe avant tout par une bonne préparation, ce qu’on est en train de faire.

C'était quoi le vrai problème la saison dernière ? L'autorité excessive de Jean Tigana, son manque de dialogue, ses désaccords avec Michel Pavon ? Je pense que 80% de la responsabilité revient aux joueurs. On n’a pas été bon, il faut le reconnaître et se focaliser sur nos erreurs. Maintenant, nous devons oublier cette saison et être beaucoup plus exigeants envers nous-mêmes !

Est-ce qu'à un moment donné, en cours de saison, vous avez eu l’impression de lâcher le coach ? Non pas du tout. Personnellement, j’ai essayé de jouer mes matchs à fond, comme d’habitude. Après c’est vrai que lorsqu’on rentrait sur le terrain, ça n’allait pas très bien. On avait du mal à se trouver, il n’y avait plus d’automatismes.

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Le 10 Sport, en kiosque depuis jeudi

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