Cinq mois après sa fracture de la cheville, Grégory Coupet effectuait son retour dans les cages parisiennes à Grenoble. Le gardien n'a pas été dépaysé avec devant lui des défenseurs toujours aussi apathiques et qui en ont pris 4 en Isère.
Cinq mois à endurer une pénible rééducation pour soigner une fracture de la cheville et revenir à temps pour la fin de saison. Cinq mois pour ça. En prendre quatre à Grenoble avec seulement une responsabilité partiellement engagée sur la dernière réalisation iséroise. Ses défenseurs ont réservé un retour mouvementé à leur gardien en lui assurant que leurs mauvaises habitudes n’avaient pas disparu durant son absence. Notamment celle de ne pas attaquer l’adversaire qui se présente pour frapper.
Après quelques prises de balle assurées et une bonne sortie pour couper devant Courtois (33e), Coupet a été soumis au coup de fusil superbe de Battles (25e) puis à la tête plongeante de Dieuze (44e) après un service de Ljuboja qui s’était amusé de la passivité de Traoré.
A la pause, Coupet en avait déjà deux dans la cage sans avoir failli. Pour être sûrs qu’il avait bien saisi où il revenait, les défenseurs laissaient encore leur gardien seul face à Akrour sur le but de l’Algérien (65e). L’humiliation n’était pas encore complète. Ljuboja s’offrait un raid de 5O m puis un double crochet sur le piquet Traoré avant de fusiller du droit Coupet légèrement coupable de ne pas avoir fermé son angle (68e). Avant la dernière échéance du PSG en finale de la Coupe de France face à Monaco, Coupet a pu mesurer l’ampleur des brèches dans la défense parisienne.