Jean-Claude Dassier veut montrer à Didier Deschamps qui est vraiment le patron à l'OM. Le président phocéen s'est emporté concernant le tête-à-tête entre son entraîneur avec Brandao. La première salve de Didier Deschamps (après le Clasico) : «Pour l’heure, c’est un départ qui est encore éventuel. Il doit revenir à Marseille cette semaine. Avant tout autre chose, je veux avoir un entretien en tête à tête avec lui. Après, on verra. J’espère que ça se fera. Si ça ne se fait pas, je m’adapterai. Et si Brandao ne doit pas revenir sur Marseille comme attendu, je n’irai pas le chercher où il se trouve actuellement (au Brésil). Je peux donner un avis, mais ce n’est pas moi qui prendra la décision, comme ce fut déjà le cas, voici quelques mois... En tout cas, le club tranchera pour la solution la moins mauvaise».
La réponse de Jean-Claude Dassier (ce lundi soir) : « Mais qu’est-ce que ça veut dire des rencontres en tête-à-tête ? Il ne fait pas confiance à son président ? Didier fait ce qu’il veut. S’il veut rencontrer son joueur, il le fera. Il peut l’inviter à dîner et à déjeuner. Mais je suppose que Brandao lui dira ce que tout le monde, semble-t-il, a compris, à savoir qu’il y a un accord avec Cruzeiro. Didier s’est exprimé comme il s’est exprimé, c’est son problème. Dans ce dossier, je ne prévois pas de difficultés de dernière minute. Nous signerons ce contrat. Il n’y a pas à tourner autour du pot !, s’est élevé le président olympien. Les choses vont se faire. Au final, c’est moi, et personne d’autre, qui prendra la décision. Il n’y a pas à être troublé par les propos de Didier. Il n’y a pas de divergences entre nous».
La gestion du cas Brandao divise donc clairement Deschamps et Dassier. Lorsque les joueurs de l'OM avaient décidé de rendre hommage au Brésilien en brandissant son maillot à Rennes, les deux hommes avaient déjà montré leur désaccord. Et ce n'est peut-être pas fini...