En fin de contrat avec Villarreal, Robert Pires recherche un dernier challenge. Une opportunité à saisir pour les clubs français ?
10 ans. Voilà dix longues années que Robert Pires a quitté la Ligue 1 pour poursuivre sa carrière à l'étranger. Après son départ de l'OM pour Arsenal à l'été 2000, l'ex-international français (79 sélections, 14 buts) a pu assouvir sa soif de trophées tant sur le plan collectif (2 titres de champion d'Angleterre et deux Coupes d'Angleterre avec les Gunners) que personnel (meilleur joueur de la Premier League en 2002). Après une dernière saison mitigée à Villarreal (seulement 13 titularisations en Liga), l'ancien messin, âgé de 36 ans, cherche maintenant un dernier challenge pour achever sa carrière. Après avoir refusé une proposition de Philadelphie pour évoluer en Major League Soccer, il a avoué qu'il était ouvert à toutes propositions sur le site chronofoot.fr:« Ce que je veux, c'est jouer. Si je vais aux États-Unis ou au Qatar on va me dire quoi ? Que c'est pour l'argent. Je me fiche de ce que les gens peuvent penser. J'ai la santé, je peux encore jouer. Si j'ai la possibilité de rester en Europe, tant mieux. Si j'ai rien en Europe et que j'ai une proposition au Qatar, je m'excuse mais je vais y aller. »
Paris ou Saint-Etienne, des défis à sa mesure ?
Le milieu offensif semble donc privilégier un championnat européen. Une bonne occasion à saisir pour un club français? Son expérience et sa culture de la gagne pourraient servir à de nombreuses formations de Ligue 1. Car Pires s'estime encore capable d'apporter un plus malgré le poids des années: « Je veux surtout montrer à cette mentalité française qu'à 36 ans tu n'es pas fini. Celui qui connait le ballon, il faut qu'il regarde ce que fait Zanetti (Inter), Scholes ou Giggs (Manchester)! » En fin de carrière, le champion du monde 1998 devrait accepter une baisse de salaire qui favorisait une éventuelle arrivée dans l'hexagone. Souvent annoncé de retour en France ces dernières saisons, Pirès pourrait bien franchir le pas cet été, même si les « petits » clubs ne le branchent pas: « Arles-Avignon? Je ne pense pas que j'irai. Je cherche un gros défi. » Mais a t-il encore le niveau pour jouer le haut du tableau? Des challenges comme Saint-Etienne, le Paris-SG ou même Brest peuvent-ils convenir à ses attentes? Il faudrait déjà que ces clubs se montrent intéressés...