Piocelle J’ai songé à arrêter
La rédaction

Capitaine d'Arles-Avignon, Sébastien Piocelle a trouvé une stabilité au sein du club provençal. La situation de Nantes, ses années de galère, son retour en Ligue 1, il dit tout dans Le 10 sport cette semaine.

Qu’avez-vous trouvé ici que vous n’avez pas trouvé ailleurs ?

J’ai tout de suite été séduit par l’environnement. De plus, on m’a mis en confiance rapidement en me donnant le brassard. J’ai également trouvé un groupe très sain. Même dans les moments tendus en début d’année 2010, on a toujours continué à travailler dans la sérénité. Je me sens vraiment bien ici. C’était le bon choix.

Avez-vous conscience d’avoir été perdu de vue pendant plusieurs mois en France ?

Bien sûr mais je n’ai pas l’impression d’avoir perdu de temps. En fait, cela m’a vraiment sauté aux yeux quand j’ai vu le mal que j’ai eu à retrouver un club en France. Je n’ai pas vraiment compris pourquoi. Je ne suis quand même pas parti jouer en Division d’Honneur en Italie ! Après, je relativise. C’est sûr que si un Italien vient jouer en Ligue 2, à Dijon ou à Châteauroux, ça ne parlera à personne là-bas ! Mis à part les quelques derniers mois avant mon retour en France, où j’ai eu des soucis de paiement de salaires, l’expérience fut enrichissante pour moi et ma famille.

Avez-vous déjà songé à prendre votre retraite ?

Une fois. C’était en mars 2009, juste avant que je retrouve une équipe de troisième division italienne (Hellas Vérone). Ça faisait huit mois que je n’avais pas de club et je commençais vraiment à désespérer. Pour rester professionnel, je continuais à m’entraîner avec la réserve de Lorient et de Nantes.