Un flop de l’OM raconte son calvaire
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Passé en prêt par l'OM durant la saison 2020-2021, Michaël Cuisance n'a pas laissé un souvenir impérissable au sein du club phocéen, loin de là. Et le milieu offensif français, qui évolue désormais en deuxième division allemande, se remémore cette expérience dans les rangs de l'OM et le calvaire qu'il a vécu. 

Longtemps présenté comme un grand espoir du football français, Michaël Cuisance avait d'ailleurs remporté la Ligue des Champions avec le Bayern Munich face au PSG, en 2020, alors qu'il n'était âgé que de 21 ans à l'époque. Il a ensuite débarqué à l'OM la saison suivante, sous la forme d'un prêt assorti d'une option d'achat, mais Cuisance n'a jamais réussi à convaincre (2 buts, 1 passe décisive en 23 matchs de Ligue 1). Et ce passage à l'OM a sonné le début de sa chute, puisqu'il évolue désormais en deuxième division allemande.

« À l'OM, ça ne s’est pas bien passé »

Interrogé par So Foot, Michaël Cuisance s'est confié sans détour sur son expérience ratée à l'OM : « Disons que j’avais failli perdre ma volonté de travailler, ce petit truc qui fait que tu te lèves le matin en étant content d’aller à l’entraînement. Le contexte à cette époque a favorisé tout cela. C’était aussi pendant la période Covid, c’était compliqué, mais ça permet de se renforcer de jouer là-bas. Quand tu es à l’OM, ça peut être tout ou rien. Quand tout va bien, ça va aussi avec les supporters. Malheureusement, cette saison ne s’est pas bien passée. J’ai quand même connu trois entraîneurs en quelques mois (André Villas-Boas, Nasser Larguet et Jorge Sampaoli) », confie le milieu offensif de 24 ans. 

« Je recevais des insultes »

Il poursuit : « Il y a aussi l’épisode de la Commanderie, avec les supporters qui sont frustrés de ne pas venir au stade et qui ont fini par débarquer au centre d’entraînement. Mais c’était assez fou d’en arriver là. Je recevais des insultes sans cesse sur les réseaux sociaux, j’ai eu ma dose à Marseille. C’est d’ailleurs ma petite sœur qui gère ça pour moi aujourd’hui, je m’en suis détaché au maximum ». Reste désormais à savoir si Cuisance parviendra à se relancer au plus haut niveau. 

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