Daniel Riolo s’est prononcé lundi soir en direct sur RMC Sport au sujet de la bagarre qui a éclaté vendredi dernier entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot après la défaite de l’OM à Rennes. Et l’éditorialiste, effaré par une telle situation, annonce même déjà l’état de crise au sein du club marseillais.
Ça chauffe dans le vestiaire de l’OM ! Vendredi dernier, dans les minutes ayant suivi la défaite à Rennes pour le compte de la 1ère journée de Ligue 1 (1-0), Jonathan Rowe et Adrien Rabiot en sont même venus aux mains conformément aux révélations de RMC Sport et de L’EQUIPE. Une bagarre ayant ensuite provoqué une sanction très ferme de la part de l’OM, qui a temporairement suspendu les deux joueurs. Et cette tension en dit long sur l’état d’esprit qui règne actuellement à l’OM comme l’a indiqué Daniel Riolo lundi soir, en direct au micro de l’After Foot sur RMC Sport.
« Limite état de crise »
« C'est lamentable. On est à la première journée, et on est déjà dans un état de nerf total. A tel point que deux joueurs - l'un qui doit partir et l'autre qui est censé être un taulier - se font un tête contre tête, l'autre lui met une tarte l'autre veut répondre, les gens doivent intervenir. On refait un discours sur la taille des couilles, on rentre à Marseille et limite état de crise. Dans la foulée, on nous dit : "les deux sont suspendus". Ils sont suspendus de quoi en fait ? Le prochain match, ils sont sur le terrain tous les deux. Les naïfs vont fonctionner dans le truc, il n'y a pas de problème », estime Daniel Riolo.
« Ils ont tout fait péter »
Et le chroniqueur de RMC pointe du doigt l’attitude globale des joueurs de l’OM : « Ils sont dans l'exagération, ce n'est pas moi. C'est eux qui ont tout fait péter. Après la première journée, ils s'engueulent déjà comme des chiffonniers. On va encore nous dire, comme tous les teubés de supporters dans le clubbisme, qui disent : "c'est la faute des médias, c'est vous qui mettez de l'huile sur le feu". (...) La passion, c'est destructeur, mais avec la raison que tu réussis. La passion tu la laisses en tribune ». Le message est passé…