Bernard Tapie, qui a allumé la première mèche en direction de Christophe Bouchet et Vincent Labrune en début de semaine, s’est fait renvoyer dans ses 18 mètres avant de donner une nouvelle réponse. Ça décoiffe.
Mercredi, Bernard Tapie a taclé « les présidents fantoches » qui se succèdent depuis plusieurs années à Marseille. En poste de 2002 à 2004, Christophe Bouchet n’avait pas apprécié et l’avait fait savoir dans une réponse cinglante. La balle est désormais dans le camp de Tapie, qui n’a pas raté l’occasion d’en remettre une couche. « J’ai parlé avec mon cœur, affirme-t-il dans L’Equipe. Ce n’était pas une vacherie. Bouchet parle de la saison 2001-2002 mais c’est Robert Louis-Dreyfus qui m’avait demandé de l’aider à le sauver de la descente la saison précédente et je suis parti car c’était un souk pas possible. Les quatre premiers du Championnat actuel, Montpellier, PSG, Lille et Lyon, ce n’est pas un hasard. À leur tête, il y a de vrais patrons avec les Qatariens, Nicollin, Seydoux et Aulas ».
« Anigo-Deschamps pas une faute de gestion ' » Terminé le dossier Bouchet, Tapie a aussi répondu à Vincent Labrune, moins saignant que le premier mais qui a tout de même eu droit à un joli tacle. « Labrune a raison, l’OM est une institution. Mais il n’y est pour rien. Moi, je crois quand même y être pour quelque chose. Je suis légitime. Labrune, je l’aime bien. Seulement, si ce n’est pas une faute de gestion de ne pas régler le problème entre Anigo et Deschamps, qui ne se parlent même plus, ça s’appelle comment ? C’est impossible de laisser perdurer ce conflit ». Qui aura le dernier mot ?