Javier Pastore va vivre son premier OM-PSG, dimanche prochain (21h). Une affiche qu’il ne craint pas du tout. Au contraire. La star argentine du PSG est impatiente de disputer le Clasico et assure même que les grands matchs lui réussissent bien.
Pastore : « J’aime ces matchs, ils me réussissent bien »
« Je sais ce que ça représente pour les gens dans les deux villes et au-delà en France. J’espère vraiment remporter ce match si important. » Ce match dont parle Javier Pastore, c’est bien sûr le Clasico entre l’OM et le PSG. Dans un entretien accordé au Parisien, le meneur de jeu du PSG s’est d’ailleurs longuement épanché sur le sujet. « J’aime ces rencontres. C’est dans ce type d’ambiance que je donne le meilleur de moi-même. J’ai l’expérience des gros matchs. J’ai eu la chance de jouer face à River Plate en Argentine et même de marquer. En général, les grands matchs me réussissent plutôt bien. Ce sont des matchs où j’ai envie de donner un peu plus. Si dimanche dernier on avait joué contre Marseille au lieu de Nancy, je ne pense pas que j’aurais été aussi mauvais. »
Pastore : « Marseille va nous aider à nous surpasser »
Au-delà de l’engouement et de la pression que cet OM-PSG va drainer, Javier Pastore sait que cette rencontre sera capitale dans la course au titre et à la Ligue des champions. « Si on veut conserver notre première place, il faut absolument l’emporter. Je pense que jouer face à une grosse équipe est la meilleure chose qui puisse nous arriver après la défaite face à Nancy. Rencontrer Marseille va nous obliger à nous surpasser. » Pastore assure également qu’il en a déjà parlé avec son homologue argentin de Marseille, Lucho Gonzalez, et que les deux hommes n’ont pas hésité à se chambrer : « J’en ai parlé avec Lucho, on s’envoie des messages. On se chambre surtout. »
Pastore : « J’ai été surpris par mon adaptation »
L’Argentin n’a pas éludé non plus sa baisse de forme actuelle. « Mon adaptation a été rapide et j’en ai été le premier surpris. Je ne pensais pas marquer autant de buts en aussi peu de temps. En Italie, il m’avait fallu trois à quatre mois pour m’acclimater. Pendant cette période, je ne jouais pas bien. Ici tout a été très vite. Le plus difficile est de maintenir ce niveau, prévient le milieu du PSG. Au début j’étais bien dans mon corps et dans ma tête. Tout allait pour le mieux. J’ai alors montré de quoi j’étais capable. Ensuite, j’ai été beaucoup moins bon à cause de la fatigue et l’accumulation des rencontres. Mais contre Nancy, je n’ai pas joué au niveau que j’espérais. Je n’étais pas bien physiquement et mentalement. En général, quand ça se passe mal en première période, je reviens après la pause avec un autre état d’esprit. Là malheureusement, le match avançait et j’ai senti que je n’y arrivais pas. » Les Parisiens espèrent certainement que ce ne soit pas le cas contre l’OM.