OM : Pourquoi l’adaptation de Barton va prendre du temps
La rédaction

Joey Barton semble avoir quelques difficultés avec la langue de Molière. Un élément à prendre en considération pour l’adaptation du joueur à l’OM.

Débarquer en Provence sans parler un mot de français n’est pas chose facile. Demandez à Joey Barton. L’Anglais éprouve quelques difficultés depuis son arrivée. Incompréhension dans certains exercices à l’entraînement ou simple problème de la barrière de la langue avec ses coéquipiers, en attendant de jouer, le prochain défi fixé est d’apprendre le français.

« I speak (english) very well » À l’entrainement, Elie Baup a éprouvé quelques difficultés à se faire comprendre par l’ancien joueur de QPR. Amusé, le technicien répond en conférence de presse : « I speak (english) very well. On se comprend avec Joey, c'était juste un petit déplacement que je voulais corriger. Et si vous avez regardé la suite des actions, il y avait de la compréhension de part et d'autre ». Curieusement, la suspension du milieu de terrain pourrait l’aider à prendre le temps de s’acclimater : « Là on est dans la préparation du match de Nancy, donc il n'est pas concerné. On verra lundi et les jours qui suivent. C'est un joueur qui doit retrouver toutes ses sensations, ce n'est pas encore le cas, car il a eu deux mois d'arrêt, mais il est de mieux en mieux » affirme Baup.

Les frères Ayew à la rescousse Heureusement, dans un vestiaire peu anglophone, Joey Barton peut compter sur les frères Ayew qui maitrisent la langue de Shakespeare, puisqu’au Ghana, c’est une langue parlée couramment. « Dès que Joe est arrivé, on s’est bien entendu et on est à côté dans le vestiaire avec Jordan, on lui parle en anglais mais comme on n’a pas été là pendant une semaine et demie, les autres ont dû trouver les mots pour les exercices. Mais le coach et Franck Passi se débrouille pas mal aussi » confirme André. Une aide dont ne bénéficiait pas l’éphémère phocéen Tyron Mears. Joey Barton sait ce qu’il lui reste à faire pour ne pas suivre le même chemin.

Par Adrien Verrecchia