OM : Où peut aller Lucho cet hiver ?
La rédaction

Qui est le plus fou entre les Olympiques de Lyon et de Marseille ? Celui qui a mis 22 millions d’euros sur Yoann Gourcuff ou l’autre et ses 18 millions pour Lucho Gonzalez ? Tous les intervenants que nous avons sollicités se sont refusé à répondre. À nom découvert, tout du moins. Car en off, la tendance penche nettement en défaveur de l’OM, entiché d’un fantôme argentin depuis maintenant trois saison.

Avec un salaire de ministre estimé à 500 000 euros brut mensuel, l’Argentin dérange beaucoup au sein de son club. Car avec Vincent Labrune, secrétaire d’État à la dépense de la maison olympienne, cette situation ne peut durer. Marseille pense donc à se séparer de Lucho dès cet hiver. « Marseille ne le vendra pas au prix où ils l'ont acheté, surtout au vu de ses performances actuelles, raisonne Guy Hillion, recruteur en France pour le compte de Chelsea. Sa valeur intrinsèque se situe actuellement autour de 6-8 millions maximum, mais pas plus. Ce serait même un bon prix pour un joueur qui est très loin du niveau auquel on l'attendait. Après on a bien vu des choses incroyables en matière de transfert comme celui de Gignac pour 15 millions d'euros. Mais son transfert risque d’être très compliqué cet hiver. Le mercato ne devrait pas être très dynamique. Avec la conjoncture, c'est très délicat, les clubs sont en difficulté financière et il ne faut surtout pas se tromper. »

Arsenal s'éloigne Approché par Arsenal cet été, pour un prêt, Lucho Gonzalez n’aurai plus autant d’intérêt aux yeux d’Arsène Wenger qui souhaiterait d’avantage investir sur « l’avenir ». Des joueurs comme Marvin Martin, par exemple, auront beaucoup plus la cote lors des prochaines sessions mercato. Quid des autres destinations, donc ? « Lucho n'est plus côté en Europe, tranche un agent influent du marché français. Il a un salaire de folie. Il ne vaut plus d'argent. Il suffit de voir les matchs qu'il fait. Ce n'est pas l'influence qu'il a dans le jeu de l'OM qui va lui permettre d'avoir une porte de sortie. Et quel club en Europe peut aujourd'hui ou va se risquer à payer ne serait-ce que la moitié de son salaire ? Quel club va payer trois ans de salaire pour un joueur à l'ego surdimensionné, qui va être difficile à gérer parce qu'il a toujours été habitué à être titulaire ? » Pas grand monde. À moins qu’une écurie argentine ne pointe le bout de son nez.

Vers l'Argentine ?

Lucho a en effet débuté sa carrière dans son pays natal et fait le bonheur de CA Huracan puis de River Plate. Mais les différentes opportunités de l’été dernier n’ont jamais abouties. « Je suis sûr à 100 % qu'il ne partira pas cet hiver, poursuit notre interlocuteur. Car seuls un club avec d'énormes moyens pourrait mettre 7 millions sur lui. Sa seule porte de sortie, ça reste une destination exotique (Qatar, Ukraine...). Je ne le vois pas retourner en Argentine. Même en baissant son salaire, il serait trop élevé pour les clubs là-bas. » Selon nos informations, l’entourage du joueur a effectivement étudié la piste d’un départ vers le Moyen-Orient, cet été, mais l’Argentin n’a pas souhaité y donner suite. Soucieux de remplacer Juninho, Al-Gharafa a un temps coché le nom du Marseillais sur sa short-list, mais les prétentions salariales du joueur ont rapidement oté l’idée de la tête des dirigeants qataris, prêts à beaucoup de choses pour attirer des joueurs dans leur championnat, mais pas à toutes les folies. Et les affaires d’El Comandante ne devraient pas s’arranger cet hiver puisque le championnat qatari ne reprend qu’en mai prochain. Si départ vers les pays du Golfe il y a, se serait alors pour l’été prochain. Pas avant.

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