OM-OL : la journée cauchemardesque des Lyonnais
La rédaction

Si l’Olympico a bien été reporté à cause du vent sévissant sur place et que les Marseillais ont tranquillement regagné leurs pénates, les Lyonnais ont vécu un vrai cauchemar. Retour sur un dimanche noir.

L’Olympique Lyonnais se souviendra longtemps de cet Olympico du 28 octobre 2012. D’une part, car il a été avorté mais surtout parce que le staff et les joueurs ont eu droit à une folle journée dans les transports. La chronologie des faits est assez stupéfiante :

10h : Le staff de l’OL et le groupe convoqué par Rémi Garde a prévu de prendre l’avion en direction de l’aéroport de Marseille-Provence, basé à Marignane, mais les fortes rafales de vent qui soufflent dans le Sud Est de la France depuis samedi changent leurs plans. Les Lyonnais décident finalement, à contrecœur, d’opter pour le train. Le début d’une journée interminable.

11h : Direction la gare SNCF. Garde et son effectif décident de prendre un TGV en deuxième classe, politique restrictive du club oblige. Les passagers présents dans les wagons voient alors débouler les stars de l’OL et sont enchantés de cette visite impromptue. Pendant 40 minutes, ils les côtoient. Une aubaine. Garde opte pour la lecture de la presse tandis que ses joueurs signent des autographes et enchaînent les photos. Si Bafétimbi Gomis semble bien prendre la nouvelle, Dejan Lovren lâche un tweet plutôt saignant sur son compte. Pourtant, il n’est pas encore dans le bus !

15h : La décision officielle de reporter l’Olympico vient de tomber. La commission de sécurité a décidé de ne prendre aucun risque concernant la tenue du match, notamment pour les spectateurs. La prudence de la décision peut être saluée, même si elle frustre les Lyonnais. « Je m’étonne que la décision n’ait pas été rendue publique plus tôt, regrette Garde dans Le Progrès. Le vent soufflait déjà très fort dès hier. On a fait le voyage aller-retour dans la journée… pour rien. C’est de la fatigue et nous n’avons pas pu nous entraîner. Si la décision avait logiquement été prise plus tôt, nous n’aurions pas fait le déplacement ».

17h : Les Lyonnais, qui étaient arrivés à bon port avant le report officiel, ont compris qu’ils devront faire le trajet inverse. Pour parer au plus pressé et en finir avec cette journée noire au plus vite, la délégation rhodanienne prévoit cette fois-ci de prendre… l’avion à l’aéroport Marseille-Provence de Marignane ! Le décollage est prévu à 17h pétantes. Visiblement, le vent s’est calmé, comme l’affirme Vincent Duluc, confrère de L’Equipe, sur son fil Twitter.