Chambeur et syndicaliste, Stéphane Mbia n'est pas à un paradoxe près. Pour Le 10 Sport, le Camerounais de l'OM a accepté de nous révéler les facettes de son intimité méconnue du grand public.
Ton surnom « Chip Chop », quelles en sont les origines ?
Je te rassure, ça n’a rien à voir avec les chips (rires) ! En fait, quand j’étais plus petit, j’étais super technique, plus mince aussi, et j’étais très doué pour réaliser des longues passes. Mes partenaires de l’époque m’ont donc appelé « chip » et ils ont rajouté « chop » par la suite, je ne sais pas trop pourquoi.
Après ta carrière de footballeur, il paraît que tu penses à te reconvertir en politique ?
Oui, mais on verra le temps voulu. Pour le moment, ce n’est pas la priorité. C’est vrai que j’ai eu la chance de faire des études, du droit, mais j’ai été obligé d’arrêter durant mon cursus à la FAC.
Parles-nous également de ton penchant pour le mannequinat à tes heures perdues…
Ah (rires) ! C’est vrai. J’ai une agence à Marseille, une marque de vêtements, qui s’occupe de cela quand j’ai un peu de temps. Ça me plaît. Il paraît que je porte bien le costume… tous les jours en plus !
Vous êtes le représentant syndical des joueurs de l'OM auprès de l'Union nationale des footballeurs professionnels. Etonnant, non ?
Il faut demander cela à mes coéquipiers, c’est eux qui m’ont élu ! On croit souvent que je suis une grande gueule mais c’est mal me connaître. S’ils ont fait ce choix, je pense que c’est parce que je suis une personne qui sait dialoguer et bon parleur. On va dire ça comme ça.